
Volley : une victoire à un million de dollars

- - AFP
Gagner la Ligue mondiale de volley, ça rapporte. Vainqueur de la Serbie en finale l’équipe de France va empocher un million de dollars, soit environ 920 000 euros. Et même un peu plus puisqu’avec leur long parcours, les Bleus ont aussi glané des primes après les premier et deuxième tours. « On ne prend pas tout pour nous », prévient en se marrant Earvin N’Gapeth, sacré meilleur joueur du Final Six de Rio.
Le pactole sera effectivement partagé, à parts égales, à 70% entre les joueurs et le staff (20 personnes), ce qui représente approximativement 32 000 euros par personne. « Je ne sais pas ce qu’on va faire de ces dollars, on va peut-être les claquer ce soir, souriait Kévin Leroux ce lundi à l’aéroport. Mais le plus important, c’est la première place. »
Assainir la situation financière de la Fédération
Si les joueurs et le staff se partagent donc 70% du jackpot, les 30% restants, soit environ 276 000 euros, seront reversés à la Fédération. Une bouffée d’air frais pour la FFVB, en pleine guerre interne et même carrément privée de président pour le moment. « Cette partie va nous aider à assainir notre situation financière », se réjouit Christian Chebassier, administrateur de la Fédé, qui envisage de ne pas augmenter le prix des licences auprès des clubs.
Tout le monde est donc content. « On n’est pas habitué au volley, reconnaît Laurent Tillie, l’entraîneur des Bleus. La Ligue mondiale existe depuis 25 ans et tous les ans, il y a une prime d’un million de dollars. L’enjeu est très élevé avec le titre de Ligue mondiale plus le chèque. Ça fera du bien au moral et c’est un bon moteur pour préparer la prochaine Ligue mondiale. »