
Ngapeth n'a "tabassé' personne, mais sera jugé en novembre

- - AFP
Earvin Ngapeth, accusé d’avoir frappé un contrôleur de la SNCF mardi, va désormais devoir patienter trois mois pour poursuivre sa défense. Au lendemain de la deuxième audition du volleyeur tricolore, dans les bureaux de la police des transports, l’AFP annonce de source judiciaire qu’il sera jugé en novembre.
Cette même source précise qu’il « a été convoqué au tribunal correctionnel de Paris à l’issue de sa garde à vue » et qu’ «il sera jugé pour des faits de violences sur un agent exploitant, outrage et entrave à la circulation d'un train».
Ngapeth : "Je n'ai pas pris la grosse tête"
Mais peu après, Ngapeth s'est fendu d'un communiqué dans lequel il clame son innocence : "La réalité des faits de ce début de semaine est tout à fait éloignée de ce qui a été raconté depuis mardi. Cela a malheureusement entraîné des raccourcis dans la presse ainsi que des jugements fortement tendancieux à mon égard et notamment sur les réseaux sociaux, ce qui me cause préjudice."
Et de préciser : "Il est bien évidemment que je n'ai jamais "tabassé" qui que ce soit, pas plus que j'aurais soi-disant pris la grosse tête et aurais donc demandé à faire arrêter le train pour mon bon plaisir."
Trois mois de prison ?
Mardi à la gare Montparnasse, deux jours après le titre mondial des Bleus à Rio, le MVP du tournoi aurait frappé un contrôleur qui refusait de retarder le TGV Paris-Bordeaux, afin d’attendre un ami. Des faits pour lesquels la SNCF et l’agent à qui a été prescrit quatre jours d’interruption temporaire de travail (ITT) ont porté plainte.
En décembre, le joueur de Casa Modena (Italie) s’était déjà vu infliger trois mois de prison avec sursis pour « violences aggravées par trois circonstances suivies d'une ITT n'excédant pas huit jours », à la suite d’une bagarre dans une discothèque, lors d’un stage avec les Bleus à Montpellier en août. Un sursis que le joueur craint désormais de voir levé.