
Ngapeth en liberté conditionnelle, après son arrestation pour harcèlement sexuel
La justice brésilienne a remis ce mardi en liberté conditionnelle Earvin Ngapeth, star de l'équipe de France de volley, qui avait été arrêté lundi à Belo Horizonte dans une affaire d'harcèlement sexuel. Le volleyeur évoque toutefois un "malentendu".
La juge Fabiana Cardoso Gomes a ordonné le paiement d'une caution de 10.000 euros, le parquet n'ayant pas demandé son maintien en détention, a expliqué à l'AFP l'avocat brésilien du volleyeur, Dino Miraglia. Le joueur doit rentrer en Europe dans les prochaines heures. Le ministère public devra décider s'il le renvoie devant la justice ou s'il déclare un non-lieu.
Il a présenté ses excuses, en délivrant une surprenante explication...
D'après la plainte, Ngapeth, 28 ans, a fessé une femme de 29 ans dans une salle de spectacles. La femme était accompagnée de son compagnon et d'un ami. Elle a réagi en donnant un coup au bras du joueur et a appelé la police, qui a alors transféré le volleyeur et la plaignante dans un commissariat. Selon la police, le sportif a reconnu les faits et a présenté ses excuses, expliquant avoir confondu la victime avec une amie et que "en France, toucher les fesses d'une femme ne constituait pas une agression, ni une offense".
Earvin Ngapeth est l'un des leaders de l'équipe de France de volley. Il se trouvait la semaine dernière à Betim, en périphérie de Belo Horizonte pour le Mondial des clubs avec le Zenit Kazan, l'une des meilleures équipes au monde, prenant la troisième place de la compétition. Le club russe doit jouer un match de Ligue des champions dès mercredi en Belgique, à Maaseik.