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K. Tillie: "On veut tout défoncer"

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Invité du Tony Parker Show sur RMC, Kevin Tillie, le réceptionneur-attaquant de l’équipe de France de volley a exprimé sa fierté après avoir remporté l’Euro 2015. Mais à l’image des Bleus, il ne compte pas s’arrêter là.

Kevin, comment vous sentez-vous au lendemain de cette victoire à l’Euro ?

Un peu fatigué. Je n’ai pas trop dormi. On a fait une nuit blanche. En fait, on est parti à 4h du matin de l’hôtel pour prendre notre vol à 6h. Sachant que le match s’est fini vers 23h30... On n’a pas dormi.

Que représente ce titre pour vous ?

C’est historique. Ça nous fait vraiment du bien. C’est une grande satisfaction après un très long été. On a prouvé que la médaille d’or en Ligue mondiale il y a deux mois, ce n’était pas juste un coup de chance. On a prouvé qu’on était maintenant une des meilleures équipes.

Remporter l’Euro, est-ce plus fort que la Ligue mondiale ?

Je ne suis pas sûr. Au volley, la Ligue mondiale, c’est quelque chose de très prestigieux. Tous les volleyeurs rêvent de la gagner. En plus, il y a un chèque d’un million de dollars pour l’équipe. On a réussi à négocier avec la fédé pour récupérer un peu de cet argent, donc c’est sympa. Après, le championnat d’Europe, c’est aussi quelque chose d’énorme parce qu’il y a les meilleures équipes du monde. C’est presque aussi dur qu’un championnat du monde.

« On ne lâche jamais »

Quelle est la principale force de votre équipe ?

C’est notre esprit d’équipe. On nous appelle la « Team Yavbou ». On veut tout défoncer. On ne lâche jamais. On a une équipe vraiment soudée. On se connait tous depuis très longtemps. On est une bande de potes. On a tous joué ensemble en cadets. On a gagné de l’or en jeunes et on a réussi à le faire en seniors.

Laurent Tillie, votre père, est également votre sélectionneur chez les Bleus. Comment vivez-vous cette situation ?

C’était un peu difficile au début. Dès qu’on est en préparation et en compétition, j’essaie le plus possible de le voir comme un coach. Comme ça il n’y a pas d’embrouille dans l’équipe et tout se passe bien pour le groupe. Quand on rentre à la maison, ça continue quand même à parler de sport. Surtout dans notre famille ! De toute façon, quand on rentre chez nous, c’est mon père. Et quand je repars en équipe de France, ça redevient le coach.