K.Tillie : "On n’est plus la même équipe"

L’équipe de France de volley s’est qualifiée pour les demi-finales de l’Euro après sa victoire face à la Serbie (3-1), ce mercredi. Kevin Tillie savoure d’avoir passé ce cap qui se refusait aux Bleus depuis 2009 en soulignant le changement de dimension de cette équipe ,dans la foulée de sa victoire en Ligue mondiale.

Kevin, quel sentiment vous anime après votre première qualification pour les demi-finales d’un Euro depuis 2009 ?

Enfin ! Il y a deux ans, on était en quarts après avoir fini premiers de la poule. Et on avait perdu 3-1 face à la Russie après avoir fait un gros match. Aujourd’hui, on a beaucoup progressé, on n’est plus la même équipe. On a trouvé les moyens pour gagner ce quart de finale. Cette victoire s’est encore construite sur un collectif très fort. Est-ce à ce niveau que vous avez progressé ? Ce qui fait notre force, c’est le groupe. Dans cette team, il y en a toujours un pour sauver l’autre.

Vous réalisez un sans-faute avec cette quatrième victoire en autant de matches. Vous sentez-vous intouchables ?

On se sent en confiance comme pendant la Ligue mondiale. Ce match était un peu difficile puisqu’on jouait dans une salle qu’on ne connaissait pas. Comme elle est assez loin de l’hôtel, on n’a pas pu faire le décrassage du matin comme d’habitude. On a eu un peu de mal techniquement. On l’a vu sur les réceptions et notamment moi alors que c’est normalement mon point fort. On a réussi à trouver d’autres phases de notre jeu pour gagner.

« Ne pas regarder ce qu’il y a après »

Quel a été le discours de Laurent Tillie, votre entraîneur, après la perte du troisième set ?

Il nous a simplement dit : "ça arrive !" Il fallait juste retrouver le rythme qu’on avait au début et notre force d’équipe. On l’a vite retrouvé dès le début du quatrième set.

Qui préférez-vous affronter en demi-finales : la Bulgarie ou l’Allemagne ?

Ce sont encore deux équipes très fortes. La Bulgarie est vraiment une grosse équipe, alors l’affronter chez elle… On verra qui passera et on prend chaque équipe de la même manière, on sera prêt.

Maintenant que vous êtes en demi-finales, êtes-vous encore plus obnubilés par le titre ?

Depuis qu’on est en Ligue mondiale, on a compris qu’il fallait prendre les matches les uns après les autres et ne pas regarder ce qu’il y a après.