
Vendée Globe : le Cléac'h accentue son avance

- - AFP
Il reste un peu moins de 5 000 milles (environ 9 200 kilomètres) à parcourir et il peut encore se passer beaucoup de choses, mais au moins, Armel Le Cléac’h va pouvoir célébrer le passage à 2017 avec un peu de sérénité. Il y a quelque 48 heures, le skipper de Banque populaire VIII était encore empêtré dans un anticyclone et n’avait plus que 28 milles d’avances sur Alex Thomson.
Ce 31 décembre à 18 heures, Le Cléac’h a confirmé son redémarrage. Il dispose désormais de 152 milles d’avance sur Thomson, soit 20 de plus que 24 heures plus tôt. Deuxième en 2009 et en 2013, le Breton ne pense qu’à franchir la ligne d’arrivée aux Sables-d’Olonne enfin dans les habits de vainqueur. En repartant de plus belle après une semaine au ralenti, le leader se rapproche de son rêve.
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Le souhait le plus partagé pour 2017 : terminer le Vendée Globe
A l’heure de formuler des vœux pour célébrer le passage à 2017, Armel Le Cléac’h songe sans doute à la victoire sur le Vendée Globe. Beaucoup d’autres concurrents espèrent, eux, au moins arriver au bout. C’est le cas d’Alan Roura (La Fabrique), qui pointe en 12e position. « Pour 2017, je souhaite finir le Vendée Globe, et puis plein de bonheur ! », confie depuis son monocoque le skipper, qui saluera le Nouvel An avec un menu spécial : poulet à l’estragon avec une boule de riz ainsi qu’« une goutte de rhum ».
Franchir la ligne d’arrivée, c’est aussi ce que veut Eric Bellion (Commeunseulhomme). « Il y a beaucoup de chances que l'aventure se termine bien aux Sables... mais aussi beaucoup de chances qu'elle s'arrête avant. Je mesure la difficulté du challenge. Chaque jour passé est une victoire ! », déclare le 10e. Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir), 5e, veut « finir en moins de 80 jours ». Lui et Jean Le Cam (Finistère Mer Vent), 6e, se tiennent en 3 milles.
Enfin, pour certains skippers, la nouvelle année ne représente pas grand-chose au milieu des océans. Jérémie Beyou (Maître CoQ), qui occupe la 3e place, n’en ressent aucune magie. « Il y a un tel décalage par rapport aux gens qu'on aime, on est tout seul. Mais la solitude ne me pèse pas, je la ressens très peu. C'est ma compagne », explique-t-il, un brin poète.
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