RMC Sport

Vendée Globe: Le Cam raconte avoir été victime d'une attaque d’un poisson volant

Toujours à bord de Yes we Cam avec Kevin Escoffier, qu’il a secouru après le naufrage de PRB, Jean Le Cam, 6e du Vendée Globe, s’est affiché face à la caméra avec une grosse cicatrice sur la joue droite. Une blessure que le Breton explique par l’attaque, pour le moins étonnante, d’un "poisson volant".

"Oh punaise ! T’es bien marqué !" La cicatrice de Jean Le Cam ferait presque peur à Kevin Escoffier. Les deux skippers sont réunis à bord de Yes we Cam depuis mardi, jour où le natif de Quimper a secouru son concurrent du Vendée Globe, contraint d’abandonner son monocoque PRB.

Depuis, alors que Yes we Cam navigue dans les eaux de l’océan Indien en 6e position, les deux hommes filent la parfaite entente. Kevin Escoffier a même "sauvé" à son tour Jean Le Cam d’une étonnante mésaventure. "Heureusement que tu es arrivé", confirme d’ailleurs ce dernier dans une vidéo publiée ce samedi matin. Mais qu’est-il arrivé à Jean Le Cam? Comment expliquer une telle cicatrice sur sa joue droite?

"Ils sont très agressifs, ils ont un petit bec. Et quand ils arrivent sur toi… crac !"

Le marin breton a tout raconté face à la caméra de son complice: "On avait un problème de pilote et il a fallu que je barre pendant dix heures. Un poisson volant est arrivé et m’a percuté la joue ! J’ai encore une petite cicatrice, dit Le Cam en montrant l’impressionnante balafre. Je pense que ça va passer. Sur le moment j’étais sonné."

Ce poisson volant des mers du sud ne masquerait-il pas plutôt une blessure au rasage ou une chute ? En tout cas, le skipper breton est très convaincant quand il parle de ces mystérieux prédateurs: "Ils sont très agressifs, ils ont un petit bec. Et quand ils arrivent sur toi… crac ! Ils essaient de te mordre." "On ne se rend pas compte des dangers du Vendée Globe", sourit Kevin Escoffier. Le Cam approuve: "On n’en parle pas assez de ces poissons volants. Quand ils percutent la coque, on les entend, mais quand ils nous percutent, nous, ça fait vraiment un choc." Ce qui se passe au Vendée, reste au Vendée.

ABr