
Vendée Globe: Burton met sa course entre parenthèses pour des réparations
Victime de nombreuses avaries depuis ces deniers jours, Louis Burton, le skipper de de Bureau Vallée 2, est dans l’obligation de mettre sa course entre parenthèses pour se consacrer à des réparations qui se feront dans la nuit de samedi à dimanche prochain. La cause? Quelques "problèmes de pilotes automatiques qui ont généré un empannage intempestif et engendré des avaries en cascade", selon les informations communiquées par l’organisation du Vendée Globe.
Le Français en mauvaise posture depuis quelques jours, a tenté de résister pour rester dans la première partie du classement, dressant petit à petit une liste d'éléments du bateau défectueux: "rail de grand-voile cassé en haut du mât, hooks non opérationnels, J2 inutilisable".
Une arrêt le long de l'île Macquarie
C’est donc un gros coup dur pour Louis Burton qui naviguait depuis le 6 décembre en deuxième position derrière Charlie Dalin. Rétrogradé à la huitième place depuis quelques jours, il devra réparer ses nombreuses avaries le long de l’île Macquarie, petit bout de terre de 15 miles de long située dans le Pacifique, non loin de la route de la grande boucle planétaire.
"L’île australienne tout en longueur, devrait permettre au skipper d’effectuer sa montée dans le mât tout en étant protégé de la houle et du vent. Il ne devrait donc pas s’arrêter au sens propre, mais glisser à très faible allure pour réaliser son opération commando", explique l'organisation du Vendée Globe dans son communiqué.
"Il faut que j’arrive à monter tout en haut du mât"
"Une opération qui devrait avoir lieu dans la nuit de samedi à dimanche prochain, et qui devrait lui prendre 3h", est-t-il indiqué dans le communiqué.
Ce jeudi matin, Louis Burton a donné plus de précision au sujet de ces réparations: "Il faut que j’arrive à monter tout en haut du mât avec la grand-voile affalée. J’ai tenté à plusieurs reprises, mais le problème est qu’il restait de la houle. Et comme je suis obligé de mettre la grand-voile sur le pont, le bateau n’avait aucun appui, et je me faisais exploser la tronche à chaque fois. Donc, c’était impossible. (…) Au pire, ça va me faire perdre quatre ou cinq heures. Après cela, je devrais récupérer un bateau à peu près opérationnel."