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Gabart-Bidégorry : "Des sensations de glisse extraordinaires "

Après 12 jours, 17 heures et 29 minutes en mer, François Gabart et Pascal Bidégorry sont arrivés ce matin à Itajai (Brésil), s’adjugeant la 12e édition de la Transat Jacques-Vabre à bord de Macif. Les deux marins ont partagé leur bonheur à chaud sur BFM TV.

Messieurs, quel est votre sentiment après cette victoire sur la Transat Jacques-Vabre ?

François Gabart : C’est génial, super ! C’est la première course de ce trimaran, de ce beau bateau. On commence avec une victoire, c’est génial. On est content tous les deux parce qu’on s’est bien battu pendant 12 jours ou… 13 jours, je ne sais même plus. Mais on est arrivé avec une victoire au Brésil, c’est parfait.

Comment se sont passés ces 12 jours en mer ?

Pascal Bidégorry : C’est la mer (il mime les vagues avec ses mains) ! Il y a des hauts et des bas. Parfois, il y a des vents forts. Le Golfe de Gascogne n’était pas facile. Concernant l’utilisation du bateau, on était sur un projet complètement neuf. On était aussi dans le domaine de la découverte. Mais je pense qu’on s’est plutôt bien entendu, voire très bien. On a su trouver notre place tous les deux sans trop de rigueur. On sentait où en était l’autre dans ses compétences, dans sa fatigue. Au final, on a su tirer pas mal du potentiel du trimaran Macif. Même s’il nous reste encore beaucoup de boulot.

Vous avez tous les deux des palmarès très riches. Quel souvenir marquant garderez-vous de cette course ?

FG : Pour moi, ce sont les premiers bords avec notre « foil », l’appendice qui permet d’alléger le bateau. Malheureusement, on ne l’avait pas tout le temps mais on est en train de découvrir ça. On a des sensations de glisse extraordinaires avec un bateau qui commence à voler au-dessus de l’eau. Pour moi, ce seront les plus grands souvenirs de cette Jacques-Vabre.

François, avez-vous toujours autant faim de victoires ? Quel est votre prochain objectif ?

FG : Avec le trimaran Macif, c’est de continuer à naviguer. De faire un tour du monde en solitaire d’ici deux ans, une Route du Rhum en 2018. Il y a encore plein de belles choses devant nous… On a toujours faim et l’envie d’aller plus loin.