
En vidéo: l’impressionnant maxi-trimaran de Gabart
Après s’être forgé un impressionnant palmarès (Vendée Globe 2013, Route du Rhum 2014) sur les bateaux de la classe IMOCA, entendez des bateaux monocoques de 60 pieds (18,28m) de long, François Gabard, surdoué des mers de 32 ans, s’apprête à passer à la taille (sacrément) au-dessus. Les chiffres parlent d’eux-mêmes pour présenter le nouveau joujou à trois coques du plus jeune vainqueur de l’histoire du Vendée Globe : 18 mois de chantier, 100 000 heures de travail, 30 mètres de long et un mat qui culmine à 35m de haut. Un bateau conçu pour les records autour du monde en solitaire.
« On a essayé d’imaginer un bateau pour aller vite et longtemps en mer en solitaire, explique François Gabart. Il a fallu trouver un équilibre entre la taille et la capacité à gérer le bateau au plus fort de son potentiel. Avec un bateau de type, on peut aller à 80, 90km/h. Mais on ne cherche pas à aller vite en pointe, mais à aller vite longtemps. L’enjeu de ces bateaux c’est d’arriver à naviguer à 50, 60, 70km/h pendant des journées entières. »
Une tentative de record du tour du monde à l’horizon 2017
Ses premiers bords, Gabart espère les tirer dès ce week-end. En attendant, le bateau va subir dans les prochains jours des tests « statiques » à la base des sous-marins de Lorient. Macif s’alignera pour sa première de course cet automne. Ce sera la Jacques Vabre, une transat en double entre le Havre (25 octobre) et Itajai (Brésil). Gabart sera secondé par Pascal Bidégorry, ancien skipper de Maxi Banque Populaire V à l’impressionnant CV sur ces mastodontes des mers.
La suite ? « L’objectif c’est de faire le tour du monde en solitaire le plus rapidement possible, explique Gabart. On partira l’hiver 2017-2018. Ça nous laisse deux ans de préparation. C’est le temps nécessaire pour fiabiliser le bateau. » En ligne de mire, le record de 57 jours détenu par Francis Joyon.