
US Open: voisine de chambre de Paire, Cornet donne de ses nouvelles
Benoît Paire a été testé positif au Covid-19 et retiré du tableau de l’US Open. La bulle est impossible à mettre en place à New York?
Ça reste un cas isolé. Vu le nombre de joueurs et de coaches qu’il y a dans la bulle, ça reste très positif si je peux dire. Après, Benoît, on ne sait pas où il l’a chopé. Il est peut-être venu avec. On n’est pas 100 % à l’abri, même si on est très en sûreté. Ça fait partie du jeu, on essaie de faire très attention, mais parfois, ce n’est pas de chance.
Cette situation vous effraie-t-elle?
Oui, j’en parlais avec Gilles Simon. On se fait tester tous les quatre jours et on en vient à avoir peur de nos résultats. Finalement, la grande victoire du tournoi, c’est d’arriver sur le court et de pouvoir jouer! On a l’impression que ça peut nous tomber dessus à tout moment. Maintenant, il ne faut pas psychoter. Mais voilà, une partie de cartes, un jeu de société, on ne sait jamais… On ne peut pas non plus tout empêcher. C’est difficile de ne pas avoir d’interactions sociales. C’est notre seul côté fun. Mais ça vaut le coup de vivre en ermite.
Vous vous êtes remémorée vos contacts avec Benoît Paire?
Je ne l’ai pas vu depuis une semaine alors qu’il est la chambre à côté. Je l’entendu parler à travers le mur mais je ne le vois pas. Donc tout va bien. Je suis en sandwich entre Chardy et Paire. Ça peut arriver à n’importe qui. On est embêtés pour les joueurs bloqués dans leur chambre.
Un quadruple forfait est-il possible?
J’ai du mal à croire qu’ils aillent aussi loin, d’autant que les tests des gars sont négatifs. Si à chaque fois qu’on a un test positif, on enlève quatre-cinq joueurs, très vite, il n’y aura plus de joueurs! Je me demande s’ils vont aller jusqu’au bout. N’ayons pas des manières drastiques comme avec Guido Pella. Finalement on s’est aperçus que c’était un faux test positif (celui de son physio, ndlr). Mais leur destin n’est plus entre leurs mains. C’est compliqué.