
US Open: Mladenovic décrit son "cauchemar" depuis le test positif de Paire
Seul Benoît Paire a été testé positif. Mais tous ses petits copains et copines du clan français engagés dans le tableau de l’US Open ont malheureusement subi les conséquences relatives à son état de santé. Parce qu’ils ont eu le malheur de le fréquenter. Pour Kristina Mladenovic, dont le nom ne circulait pas jusqu’à présent, cela s’est résumé à une partie de carte et à quelques balles échangées sur les courts de Flushing Meadows.
Largement suffisant toutefois pour que les organisateurs lui mènent la vie dure, avec une restriction à l’extrême des déplacements et activités autorisés sur site. Toutes et tous sont dans le même bateau, confinés après l’exclusion de Benoît Paire, "dans une bulle à l’intérieur de la bulle".
L’environnement d’un joueur de tennis français se résume actuellement à sa chambre. "Je me retrouve depuis trois jours à avoir accès à absolument rien, à être escortée partout. J’ai juste le droit d’être dans ma chambre", a confié Kristina Mladenovic à l’issue de sa qualification pour le 2e tour du Grand Chelem new-yorkais.
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Mladenovic: "Mentalement, je suis lessivée"
"Cela fait deux trois jours que c’est un cauchemar pour moi, pour Benoît et pour tant d’autres", a-t-elle confié, très émue après avoir éliminé l'Américaine Hailey Baptiste (bénéficiaire d'une invitation). "Je ne sais pas exactement qui est dans la même situation que moi. Je sais qu’il y a d’autres Français, forcément", a-t-elle avoué.
Les joueurs concernés sont Adrian Mannarino, Richard Gasquet, Grégoire Barrère et Edouard Roger-Vasselin. Mais ils pourraient être bien plus nombreux. "J’imagine que ça fait beaucoup de monde parce que c’est quand même Benoît Paire, a plaisanté Mladenovic. C’est pas la personne qui reste dans sa chambre à rien faire."
"Je n’ai aucune idée de combien de personnes vivent et endurent la même chose que moi, a-t-elle poursuivi. Je sais qu’il y a les copains français. Je ne sais pas s’ils sont allés chercher tout le monde, les étrangers. C’est très dur depuis deux, trois jours. Mentalement, je suis lessivée."