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US Open/coronavirus: les Français en contact avec Benoît Paire "sauvés"

Les quatre joueurs français entrés en contact avec Benoit Paire avant l’US Open devraient être autorisés à participer au tournoi du Grand Chelem à New-York. Les Tricolores se trouvaient à l’isolement dans leur chambre d’hôtel depuis dimanche.

Gros ouf de soulagement pour les joueurs français en proche contact avec Benoît Paire. Confinés dans leur chambre dimanche à New York, Richard Gasquet, Grégoire Barrère, Edouard-Roger Vasselin et Adrian Mannarino ne seront pas, d’après les informations de RMC Sport, retirés du tableau de l'US Open qui débute lundi.

Vestiaires interdits pour les Bleus concernés

Pour preuve, Adrian Mannarino figure toujours au programme officiel de la première journée de l’US Open, qui débute à 17 heures. Le forfait de Benoît Paire, positif au coronavirus, ne devrait donc pas toucher les autres joueurs tricolores.

Les "suspects" ont dû signer un nouveau protocole très réducteur puisque les vestiaires leur sont désormais interdits. Il y a deux semaines, Guido Pella et Hugo Dellien avaient été retirés de Cincinnati parce que leur physio argentin avait été contrôlé positif. Les Tricolores peuvent donc s’estimer heureux mais un quadruple forfait aurait entraîné le chaos sur le Chelem new-yorkais.

Onze personnes sous surveillance

Autre information fournie par le joueur américain Noah Rubin, engagé en double via une wild-card, dans le Podcast Behind The Raquet: la surveillance serait étendue à onze joueurs. A savoir, les quatre nommés plus un coach et donc six autres personnes. 

"Onze joueurs ont eu des contacts étroits avec Benoît Paire ces derniers jours et tout indique qu'ils joueront le tournoi sans problèmes, déclare Noah Rubin. Tous ces joueurs ont eu une nouvelle documentation à signer. Ils n'ont accès à aucune des zones et ne peuvent que s'entraîner et jouer. L'USTA semble se contredire après avoir vu ce qui est arrivé à Pella et Dellien la semaine dernière en Cincinnati. Ils nous disent qu'à New York il y a une grosse bulle et que tout le monde est protégé, mais ce n'est pas comme ça. Certains membres de l'organisation ne restent pas dans les locaux, mais rentrent chez eux et donc il y a risque d'attraper le virus."

On sent de l’agacement chez l’Américain car, en cas de forfait, il aurait intégré le tableau principal en simple.

Eric Salliot