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Tennis: Zverev accusé de violences conjugales par une ex-compagne

Alexander Zverev

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Olya Sharypova, ancienne compagne d'Alexander Zverev, a accusé sur les réseaux sociaux le tennisman allemand de violences conjugales, avant d'en remettre une couche dans une interview à un média russe. La jeune femme décrit des scènes d'une grande brutalité.

Une finale à l'US Open en septembre, deux victoires de suite à Cologne ces derniers jours, et une septième place au classement ATP. D'un point de vue tennistique, l'Allemand Alexander Zverev (23 ans) est plutôt dans une bonne période. En ce qui concerne sa vie privée, c'est autrement plus compliqué...

Ces derniers jours, deux ex-compagnes du joueur ont fait d'étonnantes (et inquiétantes) révélations. La première, Brenda Patea, avec qui Zverev a entretenu une relation de quelques mois jusqu'à l'été dernier, a expliqué à un magazine allemand être enceinte du tennisman, sans avoir l'intention de partager la garde de l'enfant avec lui. La deuxième, Olya Sharypova, a confié mercredi sur les réseaux sociaux avoir été victime de violences conjugales de la part de son ancien compagnon.

"J'ai été battue et je ne serai plus silencieuse, a écrit l'ancienne joueuse en préambule d'un long texte sur Instagram. La première fois que cela s'est produit au début de la relation, il y a eu une dispute et il m'a cogné la tête contre un mur avec une telle force que je me suis retrouvée par terre."

"Il a essayé de m'étrangler avec un oreiller, m'a cogné la tête contre le mur, m'a tordu les bras et à ce moment, j'ai vraiment eu peur pour ma vie"

Et la Russe de décrire un peu plus loin une autre scène glaçante: "Au mois d’août de l'année dernière (pendant l'US Open 2019, ndlr), je suis sortie de l'hôtel en courant pieds nus, battue. J’étais dans une rue de New York et je ne savais pas où aller ni quoi faire. Il a essayé de m'étrangler avec un oreiller, m'a cogné la tête contre le mur, m'a tordu les bras et à ce moment, j'ai vraiment eu peur pour ma vie. Ce n'était ni la première ni la dernière fois qu’une main a été levée sur moi lors d’une relation amoureuse. Mais c'était la pire, car à certains moments, je ne pouvais plus respirer."

Si dans son post sur les réseaux sociaux, Sharypova ne cite à aucun moment le nom d'Alexander Zverev, ses fans ont vite fait le rapprochement. Et la jeune femme a confirmé dans un second temps l'identité de son agresseur au média russe Championat. En donnant encore plus de détails, et en dressant le portrait d'un homme visiblement instable. 

"Je veux que Sasha comprenne que tôt ou tard, il devra répondre de ses actes, explique-t-elle au sujet de sa soudaine prise de parole. Evidemment, il n’y a pas de témoins directs pour confirmer qu’il m’a étranglée car cela s’est passé en privé. Mais je suis prête pour tous les tests, y compris un détecteur de mensonge, pour confirmer mes propos. Je ne lui demande rien. Je veux juste que cela se sache." 

CC