Tennis: les montants de l'aide financière pour les joueurs et joueuses mal classés connus

Les instances dirigeantes du tennis mondial ont statué ce lundi sur les conditions du soutien économique dont les joueuses et joueurs des circuits ATP, WTA et ITF bénéficieront. Cette aide est destinée à limiter les conséquences de l'interruption de la saison en raison de l'épidémie de coronavirus.

Entre les polémiques et les apéros en visio lors de ce confinement, les joueuses et joueurs de tennis ont appris ce lundi les détails de l'aide financière qu'ils pourront recevoir en marge de l'épidémie de coronavirus. 

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L'ATP, la WTA et l'ITF ont statué sur le plan de financement et de solidarité envers les joueurs et les joueuses du circuit professionnel. Un mail envoyé aux joueurs précise les conditions d'éligibilité et le montant de l'aide allouée aux sportifs.

Un peu moins de 10.000 euros pour la WTA, 8.000 euros pour l'ATP

Elaboré afin d'aider les sportifs les plus touchés après l'interruption de la saison, ce geste des instances internationales ne bénéficiera pas aux meilleurs joueurs et joueuses des deux circuits professionnels. 

Pour les joueurs classés de la 101e à la 500e place mondiale en simple, deux versements de 4.000 euros sont prévus. Les spécialistes du double se situant entre le 51e et le 175e rang mondial toucheront deux paiements de 2.000 euros. Pour les joueuses de la WTA, à conditions d'avoir au moins participé à six tournois du circuit ou du Grand Chelem depuis mars 2019, une aide maximale de 9.625 euros sera payée en deux versements.

Des critères financiers stricts

En plus du classement mondial, plusieurs critères d'accessibilités auraient été instaurés selon les médias. Ainsi, les joueurs suspendus par l'ATP ne pourront pas toucher cette aide financière, idem pour ceux dont le prize-money serait jugé trop important (inférieur à 230.000 euros sur les douze derniers mois et à 900.000 euros sur quatre ans). 

Pour le circuit féminin, les gains en tournois sur l'année écoulée ne doivent pas dépasser 324.000 euros ou encore 3,25 millions d'euros ou plus durant leur carrière. Lors d'une réunion, les joueuses de la WTA ont également refusé d'indemniser les sportives classées entre la 600 et la 700e place mondiale.

JGL avec Anthony Rech