
Tennis: le programme très incertain de Djokovic pour la fin de saison, faute de vaccin
La folle course au nombre de titres en Grand Chelem entre Rafael Nadal et Novak Djokovic a connu un nouveau rebondissement ce dimanche avec le sacre du Serbe à Wimbledon contre Nick Kyrgios. Revenu à une longueur de son rival (22 majeurs contre 21), Djoko talonne à nouveau l'Espagnol et pourrait - dans un monde normal - légitimement ambitionner de remettre tous les compteurs à zéro à l’US Open.
Sauf que, à l’heure actuelle, Djokovic est dans l’incapacité de défendre ses chances à Flushing Meadows. Non vacciné, il n’est pour l’instant pas autorisé à fouler le sol américain en vertu de la politique de santé publique en vigueur au pays de l’oncle Sam. Deux cas de figure pourraient ainsi lui permettre de se rendre aux Etats-Unis, sachant qu'il refuse toujours de se faire vacciner: un changement de politique vaccinale du pays ou une exemption, dont Djokovic a appris à se méfier après ses déboires en Australie au mois de janvier.
Djokovic: "Il n'y aura aucune pression ou nécessité"
Sans tournée américaine, à quoi pourrait donc ressembler le programme du Serbe, désormais 7e mondial (l’ATP ayant décidé de ne pas distribuer de points au classement, il a perdu les 2 000 unités de sa victoire de l'an dernier en finale de Wimbledon) ? Avant l’US Open (29 août-11 septembre), la plupart des tournois auront lieu aux États-Unis: Atlanta, Washington, Winston Salem et surtout Cincinnati, un Master 1000 aux allures de répétition générale dix jours avant le Grand Chelem new-yorkais.
Juste après son titre à Wimbledon, Djokovic a semblé plutôt serein et pragmatique vis à vis de cette situation. "J'attends, je l'espère, de bonnes nouvelles des Etats-Unis car j'aimerais vraiment y aller. Si je ne peux pas aller aux Etats-Unis, il faudra voir à quoi va ressembler ma programmation. Nous n’en avons pas encore parlé avec Goran (Ivanisevic, son coach). Mais pour être honnête, je doute que je vais aller chasser les points ici ou là. Il n’y aura aucune pression ou nécessité", a-t-il clamé en conférence de presse.
Concrètement, le Serbe a fait comprendre qu’il jouera là où il en a envie et les tournois aux quatre coins du monde ne manquent pas pour garder le rythme de la compétition. Face aux médias, dimanche, il a cité deux échéances qui lui tiennent à cœur: la Coupe Davis à Valence (14-18 septembre) et la Laver Cup à Londres (23-25 septembre). D’ici là, il peut encore se passer beaucoup de choses dans la saison irréelle du Serbe.