Tsonga : « Logique respectée »

Jo-Wilfried Tsonga a fait respecter son statut de septième joueur mondial en franchissant sans encombre le 1er tour de l’US Open face à Chase Buchanan, 920e (6-0, 6-2, 6-1).

Jo-Wilfried, ce premier tour a été une formalité face à l’Américain Chase Buchanan…
J’ai fait mon match et ça a donné le score que ça devait donner. A la vue de nos classements respectifs (7e pour Tsonga, Buchanan est 920e), la logique a été respectée. C’était tout sauf un match d’entraînement. Avant de rentrer sur le terrain, je ne connaissais pas grand-chose de mon adversaire. Je ne savais pas qui c’était vraiment. On s’attend donc toujours à une grosse adversité. Finalement, elle n’a pas été si grosse que ça. Tant mieux pour moi. Maintenant, je me tourne vers la suite.

Quelles sont les difficultés face à ce genre de joueur qu’on ne voit pas sur le circuit ?
Le problème, c’est qu’on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. On peut très bien ne pas être dans le bon rythme. Il est jeune et il tente des coups qui sortent de mon ordinaire. Sur le circuit, nous avons l’habitude de nous rencontrer. On sait généralement ce qui va se passer, on sait lire le jeu de notre adversaire.

Contrairement à l’an passé, vous arrivez en pleine possession de vos moyens…
Ça change de l’année dernière. Cette fois, je ne reviens pas de blessure (opéré du genou, Tsonga avait fait l’impasse sur Roland-Garros, Wimbledon et les JO de Pékin). J’ai pu bien me préparer. Je suis arrivé à l’US Open avec quelques bonnes victoires dans mon panier et la confiance qu’il faut pour disputer un Grand Chelem.

En quoi l’US Open vous inspire ?
Ce tournoi m’inspire parce que j’ai gagné ici chez les juniors (en 2003). J’adore la ville. Le public est très attentif aux bons points et au beau jeu. Comme moi, ils aiment le spectacle. L’ambiance correspond à ma personnalité.

Que pensez-vous de votre prochain adversaire, Jarkko Nieminen ?
C’est un joueur qui m’a déjà posé pas mal de problèmes. Il joue très près de sa ligne et il est gaucher. Il trouve donc facilement mon revers. C’est ça qui me gêne un peu. Mais je vais arriver sur le terrain avec un maximum d’envie. Il va falloir que je lui impose un rythme soutenu parce qu’il revient de blessure. Il n’a plus l’habitude de cette cadence.

Eric Salliot