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Tsonga en son jardin

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Au troisième tour de l’Open d’Australie, Jo-Wilfried Tsonga a balayé en quatre sets l’Israélien Dudi Sela, 6-4, 6-2, 1-6, 6-1, sur la Rod Laver Arena. Terre de ses exploits de l’an passé.

Jo-Wilfried Tsonga, mis à part le troisième set, ça c’est très bien passé aujourd’hui sur le central ?
Oui, ça s’est très bien passé. Même le troisième set ça s’est bien passé. J’ai été breaké, j’ai laissé un peu filer et je me suis dis que j’allais m’y remettre pour le quatrième. Je n’ai pas laissé trop de plumes dans ce match. Je n’en ai pas laissé du tout même. Ce que je vais retenir c’est que j’ai gagné sans avoir puisé dans mes réserves. C’est le plus important.

Ca a signifié quelque chose pour vous, ces retrouvailles avec la Rod Laver Arena ?
J’ai passé de supers moments sur ce court et j’ai envie d’en passer d’autres à l’avenir. C’est vraiment sympa. Les Australiens m’encouragent beaucoup aujourd’hui. Dudi Sela (son adversaire ndlr) avait son fan-club et le public australien m’a soutenu. Ca a pesé parce que si j’avais entendu les chants des Israéliens tout le match ça aurait pesé.

Ca aurait pu être un match piège face à un joueur qualifié ?
Je l’ai pris très au sérieux. Je le connais bien. Je l’ai joué plusieurs fois. Je savais qu’en étant sérieux j’arriverais à l’emporter. C’est ce qui s’est passé.

Le grand moment du match c’est l’interview avec Jim Courier, racontez-nous !
Jim a le don de mettre l’ambiance et de poser une bonne question. On s’est « lâché ». C’était bien rigolo.

Surtout vous ?
Oui, j’ai pris tout le monde à contre-pied. Il faut bien faire le clown de temps en temps. Je démens bien sûr (A la question : vous avez beaucoup de succès avec les filles ici, il a répondu qu’il préférait les hommes). Evidemment que j’adore les filles, peut-être plus que le tennis.

Vous allez avoir une meute d’Australiennes en bas de l’hôtel, c’est évident ?
Il faut déjà qu’elles trouvent l’hôtel, puis la chambre. Et ensuite, il faut que j’y sois. J’espère que je vais y rester un petit bout de temps encore.

Il y a toujours cet engouement autour de vous !
C’est vrai je le sens. C’est super d’être soutenu et de jouer dans ces conditions. C’est ce que j’aime. J’aime jouer devant un public acquis à ma cause. J’aime faire le spectacle et entendre les applaudissements après un coup. J’aime l’ambiance du tennis tout simplement et je suis heureux.

Vous êtes maintenant lancé !
Je ne veux pas m’arrêter là. Le seul soulagement que je veux avoir ce sera quand j’aurais une coupe ou quand j’aurais quitté le tournoi et que je ne pourrais plus rien faire. Pour l’instant je gagne et je continue à mettre la pression.

Le prochain adversaire ne vous fait pas peur c’est James Blake ?
Je sais que je peux le battre. Je l’ai joué à Bercy dans d’autres conditions. Je pense que c’est plutôt un joueur d’extérieur. Ca va être un gros combat auquel je me prépare. J’espère que je serais au top.

La rédaction