
Roland-Garros: Tsonga et Monfils aimeraient "démocratiser" le tennis
Gaël Monfils et Jo-Wilfried Tsonga ne sont pas seulement amis dans la vie, ils sont aussi voisins. C’est donc tout naturellement que le premier nommé a invité le second à partager une session sur Twitch avec lui ce lundi alors que le tournoi de Roland-Garros est censé battre son plein à cette époque de l’année. Crise sanitaire oblige, hélas, le tournoi mythique de la Porte d’Auteuil a été reporté et se disputera sans doute à la fin du mois de septembre, peut-être à huis clos. L’accueil des visiteurs, toujours plus nombreux chaque année (520.000 l’année passée, un record), risque cette fois de ne pas poser de problème logistique aux organisateurs...
Être influent "pour démocratiser tout ça"
Gaël Monfils et Jo-Wilfried Tsonga ont toutefois été interpellés sur le prix des billets, trop important au goût des nombreux internautes connectés. "Les gars, si on pouvait le faire gratos, on le ferait gratos, a déclaré Tsonga. Vous savez d’où on vient (il désigne Gaël Monfils, à côté de lui), on aimerait bien que ce soit gratos et que toute notre famille, tout le monde puisse aller à Roland-Garros, tout le temps. Mais le tennis, ça reste un sport qui est cher et on ne le sait que trop bien avec Gaël. C’est pas simple. Je rêve d’avoir assez d’influence un jour pour démocratiser tout ça car le spectacle, il est à voir."
Craignant peut-être que l’avenir de la diffusion télé passe par le web et incite trop de jeunes téléspectateurs à se réfugier devant leur écran plutôt qu’en tribunes, Jo-Wilfried Tsonga s’est lancé dans un plaidoyer en faveur d’un sport qui vibre avec ses spectateurs. "Il ne faut pas que le tennis change, il faut que les gens puissent continuer à venir voir les joueurs, a-t-il clamé au côté d'un Gaël Monfils conquis. On n’a pas envie d’un tennis sur internet, même si on adore ça, et qu’on peut y faire plein de choses. Mais j’invite tout le monde à venir voir le tennis en vrai pour voir l’intensité. Rafa, ça vaut vraiment le coup d’aller le voir parce qu’on en prend plein la vue."