
Roland-Garros: l'étonnante prise de parole de Giudicelli sur le court central
Scène surprenante sur le court Philippe-Chatrier. Dans la foulée de la défaite rocambolesque de Kristina Mladenovic face à face à l'Allemande Laura Siegemund (7-5, 6-3), mardi après-midi à Roland-Garros, Bernard Giudicelli a pris le micro. Le président de la Fédération française de tennis (FFT) a profité de la présence de présidents de clubs dans les tribunes pour s'adresser à eux".
"Vous êtes aujourd’hui plus de 400 présidents de clubs à être présents. Nous aurions aimé que cette journée se déroule avec un cours rempli. Néanmoins, il faut regarder devant. Le plus important, ce qui doit nous rendre optimiste, c’est que Roland-Garros est vivant", a-t-il déclaré.
"Nous avons été à l’écoute de tout le monde"
Candidat à sa propre succession à la tête de la FFT, pour l'élection prévue le 12 décembre, Bernard Giudicelli a défendu son action: "Nous avons attendu près de six mois, pour être certain que le tournoi puisse se dérouler et répondre aux questions que tous les acteurs se posent. Nous avons été à l’écoute de tout le monde, et notamment des acteurs, afin de faire en sorte que les clubs puissent rouvrir le plus rapidement possible, le 11 mai avec un protocole particulier. Celui-ci a été plébiscité et nous avons avancé grâce à cela".
"La FFT a travaillé pour vous permettre de reprendre dans les meilleures conditions", a-t-il poursuivi. "J’ai envie de vous dire, désormais, que face aux difficultés et aux problèmes que nous sommes en train de surmonter, il est nécessaire d’être optimiste. Et avancer avec ceux qui nous entourent, l’état, les collectivités et les partenaires. Lorsque ce satané virus aura disparu, nous serons encore plus forts pour la pratique du tennis", a-t-il conclu.