
Roger Federer : « Je suis resté calme »

Roger federer vainqueur de Andy Roddick à l'US Open - -
Roger, une nouvelle fois, Andy Roddick n’a pas su trouver la réponse à votre jeu…
Je débute le match avec un très bon record face à Andy Roddick. Je m'étais imposé neuf fois d’affilée face à lui. A chaque fois que nous nous rencontrons, j’ai le sentiment qu’il a un peu la pression, que c’est à lui de faire le jeu. Heureusement, j’ai remporté les points importants aujourd’hui. C’était primordial. Le match aurait très bien pu prendre une autre tournure. J’ai attendu quasiment deux heures pour obtenir ma première balle de break. C’était un match très dur.
Andy Roddick, qui a la réputation d’avoir le meilleur service du circuit, a servi moins d’aces que vous. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
En fait, ça m’arrive assez souvent de faire plus d’aces que mes adversaires parce que j’arrive à bien lire le service des autres. Ca me choque quand même d’avoir un meilleur pourcentage que Roddick. D’un autre côté, il a réalisé de nombreux services gagnants. Son service très puissant est compliqué à lire. C’était vraiment difficile.
Vous aviez 23 000 personnes contre vous sur le central mais vous sembliez tout de même très calme. C’était vraiment le cas ?
Oui, complètement. C’est logiquement qu’Andy s’est appuyé sur le public. Il avait besoin d’eux. Je trouve ça tout à fait normal. Mais si je suis resté calme, c’est que j’ai vécu un moment extraordinaire lors de la finale 2005 face à Agassi. Jamais je n’avais ressenti une telle émotion. C’était incroyable. Le soutien du public New Yorkais m’avait choqué. Après avoir vécu cela, plus rien ne peut m’arriver.
Diminué physiquement, Rafaël Nadal s’est incliné en 8e de finale contre David Ferrer. Votre sentiment ?
Ce n’est pas agréable de voir un gars se battre avec les blessures. Mais j’ai énormément de respect pour lui. Son adversaire a été phénoménal, ce n’était pas évident. C’était un beau match à voir mais d’un autre côté, c’était dur à regarder parce que Rafaël a énormément souffert avec son corps.