Retour gagnant pour Kim Clijsters

Sortie de sa retraite sportive il y a deux semaines, la Belge semble revenue à son meilleur niveau à quelques jours de son entrée en lice à Flushing Meadows.

Come back. Voici le terme à la mode en 2009. Qu’ils soient réussis, comme celui de Lance Armstrong, deuxième du dernier Tour de France, ou avortés, à l’instar de celui tenté par Michael Schumacher en Formule 1, ils ne laissent personne indifférent. Alors en attendant que Mike Tsyon ne remonte sur le ring en octobre pour une tournée d’exhibition, c’est Kim Clijsters qui a repris le flambeau.

L’ancienne n°1 mondiale de tennis est sorti de sa retraite sportive après une interruption de deux ans. Il y a deux semaines, elle a retrouvé la compétition au tournoi de Cincinnati, en Floride. Et de quelle manière ! Eliminant tour à tour Marion Bartoli (n°14 mondial), Patty Schnyder (n°20) et Svetlana Kuznetsova (n°6 et vainqueur du dernier Roland-Garros), elle a atteint les quarts de finale d’un tournoi réunissant les meilleures joueuses du circuit. Avant de tomber avec les honneurs face à la n°1, Dinara Safina. La semaine passée à Toronto, au Canada, elle bat de nouveau une membre du Top 10, Victoria Azarenka. Puis cède au tour suivant face à la future lauréate du tournoi : Jelena Jankovic.

A 26 ans, Clijsters semble particulièrement affutée malgré sa longue coupure avec le haut niveau. Une période durant laquelle, la Belge a donné naissance à une petite fille, prénommée Jada, fruit de son union avec Brian Lynch, le basketteur des Giants d’Anvers. Ce dernier a d’ailleurs mis un terme à sa carrière pour soutenir son épouse cette saison. Epanouie et bien dans sa peau, la double finaliste de Roland-Garros (2001 et 2003) espère retrouver rapidement les sommets. « Pour l'instant, on peut dire que ça marche bien. J'ai fait de bons résultats et j'ai l'impression que j'ai progressé au fur et à mesure des matches, explique-t-elle. Je ne suis plus très loin de mon meilleur niveau. J'ai l'envie de refaire ce que j'ai accompli dans le passé. » Et pourquoi pas dès la semaine prochaine à l’US Open ? Le seul tournoi du Grand Chelem où elle s’est imposée, en 2005. « L’année suivante, j’ai dû renoncer à cause d’une blessure au poignet et en 2007 j’étais enceinte, rappelle-t-elle. Je suis impatiente de franchir à nouveau les portes du court Arthur Ashe. J'adore ce court et je n’ai jamais pu y défendre mon titre ». L’heure est peut-être venue…

La rédaction - Alexandre Jaquin