« Relever la tête »

L’Open d’Australie de Jo-Wilfried Tsonga s’est arrêté en quart de finale face à Verdasco (7-6, 3-6, 6-3, 6-2). Malgré la déception, le finaliste 2008 préfère positiver et se tourner vers l’avenir.

Jo-Wilfried, quel est votre sentiment après cette défaite en quart de finale de l’Open d’Australie ?
Le sentiment est mitigé. J’ai réalisé une bonne première semaine alors que j’étais arrivé avec beaucoup d’incertitudes physiques. Finalement, j’ai réussi à jouer. Il y a donc tout de même du positif puisque j’ai atteint les quarts de finale. Mais j’aurais voulu aller plus loin pour tenter de décrocher quelque chose de plus gros. Je dois maintenant relever la tête pour attaquer le prochain Grand Chelem (Roland-Garros) avec la même envie.

Etes-vous frustré après cette rencontre ?
C’était frustrant parce qu’aujourd’hui, j’avais tout contre moi. Quand j’avais de la réussite, il me sortait toujours un super point. C’est compliqué de gagner lorsque tu ne récoltes pas le fruit de tous les efforts fournis pour arriver à toutes ces balles de break (Verdasco a sauvé six balles de break dans le premier set).

Mais vous avez des regrets ?
Après coup, il est facile de dire que j’aurais dû jouer de telle ou telle façon. J’aurais peut-être pu aller un peu plus au filet mais c’était difficile puisqu’il m’empêchait de monter. Ce n’était pas une question d’envie mais il jouait super long. J’aurais voulu servir un peu mieux, avoir un peu plus de pêche surtout au troisième set où je sens qu'il a un petit coup de mou. Mais c'est lui qui m'endort et ensuite, ça s'enchaîne mal. Peut-être qu'il m'a manqué un peu d'énergie aussi.

Lorsque Verdasco prend votre service d’entrée au 4e set, vous y croyez encore ?
Jusqu’à la fin, je me dis que je peux revenir, que le match va tourner. Finalement, ça n’a pas tourné. Maintenant, je préfère retirer le positif et me dire que c’est une défaite qui va me faire progresser. Il était important de montrer que je n’étais pas dans le top 10 par hasard. Je pense l’avoir fait au cours de cet Open d’Australie.

La rédaction