RMC Sport

Nicolas Mahut, numéro un mondial du double !

Nicolas Mahut

Nicolas Mahut - AFP

Le futur numéro 1 mondial du double est Français et il s’appelle Nicolas Mahut. Le joueur de 34 ans profite de la défaite en finale de Roland-Garros ce samedi des frères Bryan (USA) face au tandem espagnol Feliciano et Marc Lopez. Yannick Noah était le dernier tricolore à avoir occupé cette place. C’était il y a trente ans.

Singulier destin que celui de Nicolas Mahut. Sa place dans l’histoire du tennis, il la tient fermement et sans doute encore pour longtemps avec son incroyable « match le plus long de l’histoire ». C’était en 2010, lors d’un premier tour à Wimbledon face à John Isner. Le Français s’était incliné après 11h05 de jeu (70-68 au 5e set !). Dès lundi, Mahut pourra se reposer sur un nouveau fait de gloire. Celui d’être numéro un mondial. Grâce à la défaite des frères Bryan (USA) face au tandem espagnol Feliciano et Marc Lopez ce samedi en finale de Roland-Garros, le Français va en effet s’installer au sommet de la hiérarchie du double.

A lire aussi >> Forget : "Tellement content pour Mahut"

Trente ans après Noah

La France n’avait plus placé de joueur à cette place depuis Yannick Noah. C’était il y a trente ans. Mahut coiffe le Brésilien Marcelo Melo (32 ans). Pour rappel, Mahut associé à Pierre-Hugues Herbert, avait été sorti en huitièmes de finale du Grand Chelem parisien par Feliciano et Marc Lopez.

A voir ici >> Monte-Carlo: trois à la suite pour Mahut et Herbert en double

« Une immense fierté »

« J’ai du mal à y croire, avoue Mahut. Après la défaite à Roland-Garros, je pensais que ça allait être difficile. C’est une immense fierté. Je ne réalise pas tout de suite. C’est beaucoup de fierté, d’émotion. Je n’oublie pas tout le travail fourni pour arriver à cette place-là. Même si ça ne reste que du double et que ça n’a pas le prestige du numéro un mondial en simple, pour moi, c’est une grande fierté, beaucoup de travail avec les choses que j’ai mises en place avec tout mon staff. C’est un grand soir pour moi. »

« Comme si c’est moi qui avait gagné le tournoi »

« C’est très particulier. J’ai ressenti un peu ce que ressentent tous les entourages des joueurs de tennis, poursuit-il. J’ai suivi le match à la télé. Après ils ont arrêté la retransmission, j’ai regardé sur le live score. C’est la première fois que je suivais un match qui n’était pas le mien, de Coupe Davis ou d’un ami proche avec du stress, en attendant la victoire de l’Espagnol. C’était une première. Il y a eu beaucoup d’émotion après la balle de match au deuxième, je n’y croyais plus trop. Je me suis dit ‘’ce n’est pas grave, j’irai la chercher sur le terrain avec Pierre-Hugues à Wimbledon’’. Finalement, ils ont réussi à faire un super troisième. C’était une sorte de délivrance, comme si c’est moi qui avait gagné le tournoi, c’est assez particulier. »

SR avec GQ