
Mauresmo : « C’est à moi de m’ouvrir »

Amélie Mauresmo déterminée à briller devant le public français - -
Amélie Mauresmo, comment préparez-vous votre quinzième Roland-Garros ?
Le plus naturellement possible et en essayant de coller au plus près de ce que je fais habituellement sur le circuit. C’est toujours un challenge en arrivant ici. Je n’ai pas de réponse magique à donner cette année. On fait avec ce qu’on a, avec les sensations du moment.
La machine médiatique s’emballe rapidement. Une demi-finale à Madrid et on se dit : « ça y est, c’est l’année d’Amélie… »
(Rire) C’est bien parce qu’il y a six mois, j’étais enterrée. Plus sérieusement, c’est vrai que mon niveau de jeu était super, même si ça a calé physiquement sur le dernier match (ndlr : défaite contre Wozniacki). Après, c’est vous qui vous emballez ! Je reste terre à terre. J’espère évidemment que ça va bien se passer, mais on ne s’emballe pas.
Que pensez-vous de vos relations avec le public ?
J’ai envie que le courant passe mieux que lors de certaines années. Je crois que c’est à moi de créer ça, de faire partager un maximum et de communiquer avec le public. C’est un rêve que le public soit acquis à sa cause. Maintenant, je suis peut-être fautive. Les émotions font que je me referme peut-être. C’est à moi de passer au-delà et de m’ouvrir.
Le tournoi semble être plus ouvert que les années précédentes…
Oui, ça fait un moment qu’on n’a pas de réelle patronne. On a Serena qui débarque de temps en temps, et puis c’est assez calme. Il y a aussi Dinara (Safina) qui montre de belles choses sur terre et qui gravit les échelons au fur et à mesure. Je mettrais Safina et Kuznetsova comme les plus à l’aise sur la surface.