La quinte de Federer

Andy Murray n'a pas fait le poids en finale de l'US Open contre Roger Federer. Le Suisse s'impose pour la cinquième fois consécutive à New-York.

Roger Federer a remporté son cinquième US Open consécutif en disposant en finale de l'Ecossais Andy Murray en moins de deux heures de jeu et trois manches. Le score est sans appel : 6-2, 7-5, 6-2 pour Federer, qui s'impose pour la première fois de l'année dans un tournoi du Grand Chelem, après deux finales perdues à Roland-Garros et Wimbledon, ainsi qu'une demi-finale à l'Open d'Australie. Avec cette treizième victoire dans un tournoi du Grand Chelem, Federer devient le premier joueur à remporter deux tournois majeurs cinq fois de suite (Wimbledon 2003-2007 et US Open 2004-2008). Le Suisse n'est aussi plus qu'à une unité du record de Pete Sampras.

Après avoir été dépossédé de sa place de n°1 mondial par Rafael Nadal, Roger Federer ne pouvait pas rêver d’un meilleur scénario :
« Cela a été un été compliqué : j’ai perdu assez brutalement à Roland-Garros ; ensuite j’ai bien joué sur herbe, mais il y a eu cette défaite très difficile à Wimbledon [quintuple champion en titre, Federer s’était incliné en finale contre Rafael Nadal au terme d’une finale d’anthologie de 4h48, NDLR]. J’en fais encore des cauchemars. Aujourd’hui, je gagne mon cinquième US Open et cela est vraiment important pour moi. Le fait de perdre la 1re place mondiale m’a vraiment touché, et rebondir si vite est sans doute le meilleur scénario possible pour moi. »

Ensuite, lors de la conférence de presse, Roger est revenu sur les hauts et les bas de sa saison, entre symboles et anecdotes :

Que signifient ces cinq victoires consécutives à New York ?
« Je suis fier de ce que j'ai accompli. Personne ne l'a jamais fait (remporter cinq Wimbledon et cinq US Open de suite). C'est incroyable. Je me disais que ce n'était faisable qu'à Wimbledon, alors avoir refait ça à l'US Open, c'est fantastique. Cette victoire à une saveur spéciale.»

Votre mononucléose de début de saison est loin désormais...
« Cette histoire m'a déçu, agacé même, parce qu'il y avait toutes sortes de dingues qui tentaient de me contacter, en me proposant de m'aider mentalement ou physiquement. Vous rigolez, mais c'est ce qui s'est passé. Ces gens sortaient du placard et croyaient qu'ils pouvaient m'aider. Ce titre va un peu les calmer. Le téléphone ne va plus autant sonner chez mes parents...»

La rédaction