
Des Bleus, vert pâle

Simon, dernier des Mohicans tricolores à Wimbledon. - -
Tableau masculin : l’hécatombe. Si deux Bleus ont réussi à se qualifier pour le tableau principal, leur joie aura été de courte durée. Edouard Roger-Vasselin et Adrian Mannarino ont ainsi chuté dès le premier tour. Très vite accompagnés par Chardy, Benneteau, Serra ou encore Clément, pourtant quart de finaliste l’an passé. La deuxième lessive a presque été fatale à tout le régiment français. Au revoir Mathieu, Llodra, Gicquel et Santoro. « Fabulous Fab », comme il est surnommé par les Anglais, a disputé son dernier Wimbledon. Une sortie plutôt manquée pour celui qui espérait faire un coup avant de tirer sa révérence. Monfils blessé, Gasquet sur le banc des accusés, ne restaient plus que Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon pour sauver la patrie. Le premier a sombré aujourd’hui sous les missiles au service d’Ivo Karlovic. Quant au dernier espoir tricolore, Gilles Simon, il joue presque sur une jambe. Touché au genou, il se dit à « 80% » de sa condition avant d’affronter le Roumain Hanescu demain. La maison brûle.
Tableau féminin : à peine mieux. Les Françaises ont limité la casse cette semaine. Malgré les éliminations précoces de Foretz, Dechy, Bremond et Cornet, le contingent féminin tient plutôt la route sur cette herbe londonienne. La belle surprise vient de Virginie Razzano qui est déjà qualifiée pour les huitièmes de finale. A 26 ans, la Dijonnaise confirme sa belle saison 2009. Amélie Mauresmo est également là. Après un premier tour laborieux, elle a su « retenir la leçon » et s’imposer facilement pour son deuxième match. Petite déception en revanche pour Marion Bartoli qui s’est inclinée vendredi face à l’italienne Schiavone dans un match pourtant à sa portée. Mathilde Johansson et Pauline Parmentier ont également trébuché en route. Mais le constat reste à l’avantage des Françaises. Les filles comptent encore deux représentantes contre un seul pour les garçons.