Open d'Australie: Benchetrit se défend après l'épisode de la banane

Si l'Open d'Australie s'est terminé ce mardi par une défaite au premier tour pour Elliot Benchetrit, le Français a dû faire face ces derniers jours à la polémique du "banana gate". Le joueur a été pointé du doigt pour son attitude envers une ramasseuse de balles lors de son dernier match des qualifications samedi. Ce mardi, il s'est expliqué au micro de RMC Sport pour se défendre des critiques.

Elliot Benchetrit se serait bien passé de cette polémique. Qualifié samedi dernier pour le grand tableau de l'Open d'Australie, l'attitude du Français au cours de cette rencontre a été pointée du doigt. En cause: le 231e mondial a demandé à une ramasseuse de balle de lui ouvrir une banane. Provoquant dans la foulée une réaction virulente de l'arbitre d'abord et une polémique sur les réseaux sociaux ensuite. 

"Je venais de mettre de la poudre sur mes mains pour arrêter de transpirer, j'en avais plein les mains. Les bananes sont très difficiles à ouvrir ici car il n'y a pas la tige, a expliqué ce mardi Elliot Benchetrit après sa défaite au premier tour en trois sets face à Yuichi Sugita. J'ai alors demandé gentiment à la ramasseuse de balle, qui m'avait déjà ouverte une banane en début de match." La jeune fille en question, surprise, a cette fois demandé à l'arbitre ce qu'elle devait faire. Ce dernier a demandé à Benchetrit de se débrouiller tout seul. 

"L'arbitre m'a dit qu'elle n'était pas mon esclave" 

Un comportement décrié ensuite sur les réseaux sociaux, à l'image de la réaction de l'ancienne joueuse Martina Navratilova, choquée par cette attitude et estimant que l'arbitre avait pris la "bonne décision". "L'arbitre s'est interposé à ce moment-là pour des raisons anecdotiques, explique Benchetrit. Il m'a dit qu'elle n'était pas mon esclave et que je ne devais pas lui demander ça."

Trois jours après les faits, Elliot Benchetrit ne décolère toujours pas des nombreuses réactions provoquées. "C'est un peu incroyable. A ce moment du match, il doit y avoir 6-5 dans le 3e set et l'arbitre ne m'a pas parlé une fois du match, m'a dit de me taire derrière. Il s'est enflammé tout seul. En fin de compte, il n'y avait rien de spécial, regrette Benchetrit. Maintenant avec les réseaux sociaux, c'est super quand on gagne mais quand il y a des trucs comme ça, c'est amplifié de la même manière". 

GL avec Eric Salliot à Melbourne