Federer s'invite dans la polémique sur le prix des places pour le voir à Rome

Quand ils ont appris que le Suisse allait finalement disputé leur tournoi, les organisateurs se sont lâchés.

+100% d'augmentation, d'un seul coup d'un seul pour le jour de l'entrée dans le tournoi de Roger Federer, ce mercredi. Dès qu'ils ont appris samedi la venue de l'ogre suisse dans leur tournoi, après sa belle semaine madrilène, les organisateurs du Masters de Rome n'ont pas fait de sentiment. Ils ont joué sur la rareté du produit pour doubler les prix de la session de jour de mercredi. Si vous souhaitez acheter un ticket sur Internet, vous ne trouverez rien à moins de 140 euros la place. Une pratique qui n’existe dans aucun autre tournoi, où les tarifs sont affichés – et respectés - longtemps en avance. C’est notamment le cas à Roland-Garros.

Federer: "Je comprends leur frustration"

Après une petite demi-heure d’entraînement sur le Central entre 9 h et 9h30, Roger Federer a été interrogé sur cette polémique. "Ah, ce n’est pas bien pour les fans, je comprends leur frustration, a déploré Roger Federer. Malheureusement, je ne peux rien y faire. Je ne savais même pas… Ils disent que c’est pour récompenser ceux qui avaient acheté leurs places en avance. Ca me parait étrange... C’est du business."

Après sa défaite vendredi à Madrid en quart de finale face à Dominic Thiem (3-6, 7-6, 6-4), Federer avait ouvert une porte sur sa venue en Italie. Il a développé sa réflexion.Il s'est finalement décidé samedi en... regardant la météo. 

"D’abord, on aime plus les matches que les entraînements, maintenant, il fallait analyser la situation pour Roland et le gazon. J’ai aussi checké le temps. En Suisse, ce n’est pas terrible. Quand j’ai pris l’avion lundi matin, il faisait cinq degrés! A Madrid, les conditions sont difficiles: l’altitude, les balles qui montent, l’ombre… Je voulais voir au niveau de la mer. Finalement, c’est un plaisir d’être là. Samedi et dimanche, je n’ai rien fait, je suis resté avec la famille."

Ses débuts auront lieu mercredi après-midi face au vainqueur du match entre l’Américain Frances Tiafoe et le Portugais Joao Sousa. Il n’a jamais triomphé au Foro Italico. Il a perdu quatre finales, la dernière en 2015 contre Novak Djokovic.

Eric Salliot (à Rome)