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Cornet : « Je me suis vraiment libérée… »

Alizé Cornet serre le poing. Elle a donné le point de la victoire à la France avec Julie Coin

Alizé Cornet serre le poing. Elle a donné le point de la victoire à la France avec Julie Coin - -

Victorieuse hier avec Julie Coin du double décisif face à l’Allemagne (3-2), la Niçoise savoure le maintien de la France dans le groupe mondial. Et son premier point en Fed Cup…

Alizé Cornet, vous avez forcé le destin de l’équipe de France lors de votre double avec Julie Coin...
C’était vraiment fantastique. Je me suis vraiment libérée grâce à Julie. Elle a tenu la baraque au premier set. Cela m’a permis de jouer de mieux en mieux dans le deuxième. Elle m’a épaté par son calme, sa maturité. C’était un bonheur de jouer avec elle et je suis contente de partager cette victoire. C’est mon premier point en équipe de France de Fed Cup.

Aviez-vous en tête toutes vos défaites enregistrées en Fed Cup ?
C’étaient des simples. Là, c’était un double. C’est différent. Et puis il valait mieux avoir des pensées positives avant d’entrer sur le court vu l’importance du match. On l’a bien géré. Que demander de mieux qu’un 6-3, 6-1.

« On a toutes apporté notre pierre à l’édifice »

Ce match, c’était un peu comme dans un rêve, non ? On a vu des interceptions, des smashes...
A la fin c’était un peu n’importe quoi (rires). On ne ratait plus rien. Je faisais des bonds dans tous les sens. Julie jouait à cinquante centimètres des lignes. On les a écrasés. Ce n’était pas facile pourtant. On avait en face deux bonnes joueuses de double. On a joué comme il fallait au bon moment.

Que représente ce maintien dans le groupe mondial pour vous ?
On a essayé de ne pas y penser tout le week-end. Comme nous l’a rappelé Nicolas (Escudé, capitaine de l’équipe de France), on a toujours été derrière au score. On réalise maintenant qu’on aurait pu descendre. Cela va nous donner la chance, l’année prochaine, d’aller chercher la Coupe.

Ce qui est également formidable, c’est que les quatre joueuses de l’équipe ont rapporté un point à chaque match.
Oui, du coup, pas de jalouses. On a toutes apporté notre pierre à l’édifice. C’est une vraie victoire d’équipe, à 100 %. Tous les points ont compté, pas seulement le dernier.

Propos recueillis par Eric Salliot à Francfort