Pitkowski : "Il aurait été intéressant que Jo pousse Murray"

Alors que la France et la Grande-Bretagne sont à une victoire partout en quarts de finale de Coupe Davis, après la victoire d’Andy Murray face à Jo-Wilfried Tsonga lors du second match, Sarah Pitkowski, membre de la Dream Team RMC Sport, se projette sur la suite. Elle évoque notamment la composition du double de samedi.

«Sur la forme, c’est un partout. Après il faut voir le fond. Sur le fond, il aurait quand même été plus judicieux, plus intéressant, que Jo arrive à pousser Murray dans ses retranchements quatre, voire cinq sets. Parce qu’au moins, Murray aurait eu une vraie question à se poser. Il le dit, il n’a jamais enchaîné un match en cinq sets avec un match en double le lendemain. Là, Murray ne va pas se poser la question, il va jouer demain. Avec 3 sets 0, et un 6-1 au troisième contre Jo, il a passé deux heures et demie sur le court. Demain, ça ne joue pas avant 14h. Pour moi, Andy sera sur le court, sur le fond du match d’aujourd’hui. »

«Mahut-Tsonga me semble être le double»

« Pour le double des Français, Jo (Tsonga) s’est fait manipulé à l’épaule droite, et ce sera sa décision. Parce que si Richard (Gasquet) est à côté de Nico (Mahut), je me pose la question de savoir qui est le leader de ce double. Si c’est Richard, là on a un problème. Je parle de ce duo, même s’il a peu de chance d’y être. Le Benneteau-Gasquet en Coupe Davis, on avait vu que Richard n’avait pas pris le lead sur le double, et ça avait été un problème. Si c’est Mahut-Gasquet, je pense que Richard n’aura pas spécialement envie de prendre le lead. C’est dans ces conditions-là qu’il n’est pas très bon. Pour l’instant, si tout va bien du côté de Jo, Mahut-Tsonga me semble être le double. »

«Murray a montré quelques faiblesses»

«Face à Jo, Murray a fait le minimum syndical, il a tenu son rang. Je ne suis pas étonné de sa prestation. Je trouve au contraire qu’il a montré quelques faiblesses dans la seconde manche, et qu’il a laissé quelques ouvertures à Jo. Ce n’est que dos au mur, quand il se fait breaker au deuxième, qu’il fait l’effort de revenir. On sentait qu’il n’était pas spécialement bien non plus, il était hésitant, inquiet de jouer Jo. Le gain de la deuxième manche l’a complètement libéré. A un set partout, la tournure du match aurait été totalement différente. »