La Guadeloupe "optimiste" pour accueillir la Coupe Davis

Relancée par Yannick Noah, l’idée d’organiser le premier tour de la Coupe Davis 2016 (France-Canada) aux Antilles paraissait se heurter à une impossibilité financière. Mais la ligue de Guadeloupe se veut confiante quant à ses chances de décrocher la timbale.

Les raisons financières semblaient un obstacle insurmontable. Trop cher, trop contraignant. Vieux serpent de mer, la possibilité de voir l’équipe de France de Coupe Davis disputer une rencontre outre-mer avait été remise au goût du jour par Yannick Noah à l’occasion du dernier tournoi de Bercy.

Excellente sur le papier, l’idée du nouveau capitaine des Bleus paraissait pourtant morte dans l’œuf. Question financière. « L’argent est le principal obstacle, expliquait il y a quelques jours Dominique Malcotti, trésorier de la Fédération française de tennis et membre du bureau fédéral. D’après les chiffres, il faudra 600 à 800 000 euros en plus pour organiser la rencontre. »

« On pourra combler le déficit »

Contacté par RMC Sport, le président de la ligue de tennis de Guadeloupe tient un discours différent. Et se dit « optimiste ». « Les Antilles ont l'habitude d'organiser des manifestations prestigieuses, la Route du Rhum ou le meeting international d'athlétisme de Guadeloupe par exemple. J'ai de bonnes raisons de penser que grâce à l'aide des acteurs locaux et des collectivités locales, qui ont eu une écoute attentive, on pourra combler le déficit. »

La ligue de Guadeloupe compte donc déposer son dossier d'ici la fin de la semaine. Le bureau fédéral de la Fédération étudiera toutes les candidatures lors d'une réunion organisée le 4 décembre prochain, deux semaines après la date prévue, un délai accordé afin de « permettre aux territoires d’outre-mer de présenter un dossier » dixit Dominique Malcotti.

la rédaction avec C.G.