
Coupe Davis : la stratégie de Clément pour réussir l’exploit

Arnaud Clément - AFP
La France, finaliste de la dernière Coupe Davis, est bien mal en point dans son quart de finale face à la Grande-Bretagne. La défaite en double ce samedi place les Bleus au pied du mur avant les deux derniers simples dimanche. Et surtout celui face à Andy Murray, n°1 britannique qui porte son équipe depuis le début du week-end. Pour casser le verrou, Arnaud Clément, capitaine des Bleus, a deux options devant lui : aligner Gilles Simon ou Richard Gasquet. Non aligné en simple puis en double, ce dernier pourrait avoir sa chance dimanche. Même si ce n’est pas vraiment la tendance.
Si les deux Tricolores affichent un bilan négatif face à Murray, Gilles Simon (12 défaites, 2 victoires) semble se détacher devant Richard Gasquet (5 défaites, 3 victoires) comme l’atout n°1. Car le Niçois a fait plus que rivaliser avec l’Ecossais lors de leurs dernières confrontations : il a fait jeu égal. En 2013 au Masters 1000 de Madrid puis en 2014 à Acapulco, il s’était incliné à chaque fois au tie-break. Mieux, le n°1 français reste sur une victoire probante face à Murray. C’était en quart de finale de Rotterdam en février dernier. Ce jour-là, la barrière était tombée et le Français avait prétendu être entré dans la tête de son adversaire.
Clément : « Les joueurs ont beaucoup de ressources »
Ça tombe bien, Arnaud Clément cherche des joueurs qui ont la foi. Et Gasquet, souvent friable mentalement (même si son récent parcours à Wimbledon montre de gros progrès), reste sur trois revers de rang face à Murray. « Il faut être positif et croire en ses chances. Si on ne croit pas en ses chances, on n’en a aucune, tonne Clément. Je dispose d’une équipe avec beaucoup de joueurs courageux, qui ont beaucoup de ressources et qui se donnent à fond à chaque fois qu’ils portent le maillot de l’équipe de France, rappelle-t-il. Demain, ils donneront tout. Richard et Gilles étaient déçus après le match bien sûr. Mais en aucun cas, je n’ai vu dans leur regard et leur attitude, un abattement qui voulait dire : on a perdu la rencontre… Parce que la rencontre n’est pas encore perdue. » Et Gilles Simon semble avoir les meilleures armes pour renverser une situation très mal embarquée.