Coupe Davis: la Métropole de Lille ne devrait pas dédommager la FFR

Alors que la Fédération Française de Tennis a annoncé en fin de matinée que la finale de la Coupe Davis se déroulerait de nouveau à Lille, au stade Pierre Mauroy, son homologue de rugby attend un dédommagement. Le match amical France-Japon devait ainsi se dérouler dans l’enceinte du LOSC.

C’est officiel depuis ce mardi matin, la Finale de la Coupe Davis 2017 aura lieu au Stade Pierre Mauroy du 24 au 26 Novembre. Initialement, c’est le match de rugby du XV de France contre le Japon qui était programmé le 25 Novembre. Joint par RMC Sport, Damien Castelein, le président de la Métropole Européenne de Lille s’est félicité du choix et a salué une décision qui va "dans le sens de l'intérêt général".

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"Il faut qu’on arrive à s’entendre", estime Laporte

La Métropole de son côté, n’a pas eu à dédommager la FFR puisqu’aucun contrat n’était passé. Une délibération actant la location du Stade Pierre-Mauroy pour France-Japon devait être votée le 19 octobre. "Pour le moment, on négocie avec la Métropole de Lille", avait pourtant confié Bernard Laporte à l’AFP en début d’après-midi. "Il faut qu’on arrive à s’entendre. C’est l’intérêt général qui prime. Moi aussi, je suis supporter de l’équipe de France de Tennis", a-t-il ensuite rappelé.

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Des échanges avec la Ministre des Sports également

Selon Damien Castelein en tout cas, l’annulation de France-Japon au stade Pierre Mauroy ne coûtera donc rien au contribuable lillois. Le Président de la MEL s’est entretenu au téléphone avec Bernard Laporte, mais aussi avec la Ministre des Sports, Laura Flessel. Des échanges jugés nécessaires par le Président de la MEL pour permettre à France-Belgique de se dérouler à Lille. Si la Métropole de Lille ne verse pas de dédommagement, il n’est donc pas à exclure qu’un accord soit trouvé par la FFR, avec la Fédération Française de Tennis, directement sur ce point.

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Des retombées économiques plus importantes

Rappelons que des retombées économiques plus importantes sont en effet espérées, en marge de la finale de Coupe Davis, du point de vue de la proximité avec la Belgique. Exemple de Belgique-Pays de Galles à l’Euro 2016 avec un public belge qui s’était déplacé en nombre au stade et dans la fan zone. En 2014, le Stade Pierre Mauroy avait déjà accueilli la Finale de la Coupe Davis, avec on le sait une défaite de la France contre la Suisse 3-1 à l’arrivée.

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"Trois jours à 28 000 personnes"

"C’était vraiment l’affiche de rêve, la finale de rêve. La Métropole ne pouvait pas rater cet évènement. Et malheureusement, nous devons décaler le match de rugby, mais cette occasion était inratable. Le France-Belgique garantit trois jours à 28.000 personnes. L’alignement des planètes était là pour que nous l’emportions", s’est finalement réjouit Damien Castelein.

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Arnaud Valadon avec AFP