
Tennis: Djokovic touché au poignet à la Laver Cup
Le Serbe Novak Djokovic avait fait belle impression samedi soir à la Laver Cup, en dominant tranquillement Frances Tiafoe, écarté sans ménagement (6-1, 6-3), en à peine plus d’une heure passée sur le court (1h12). Plutôt pas mal pour un joueur qui n’avait plus joué depuis sa finale victorieuse à Wimbledon. Subjugué par le niveau de jeu du Serbe, Roger Federer n’avait pas hésité à lui confier son admiration à un changement de côté: "Depuis la ligne de fond, c'est fantastique. Avoir une telle maîtrise, c'est super à voir après tant de mois sans jouer."
Djokovic lui-même semblait plutôt satisfait de son niveau de jeu. Mais il n’est pas parvenu à rééditer cette performance le lendemain. En difficulté sur son service (32% de points sur sa deuxième balle), le 7e mondial a souffert face au Canadien Félix Auger-Aliassime, tombeur surprise de Djokovic en deux sets (6-3, 7-6). Une défaite que le Serbe attribue notamment à une gêne au poignet droit.
Une combinaison de plusieurs facteurs
"C’est vrai que j’ai été gêné par des douleurs au poignet droit. C’est le cas depuis quatre ou cinq jours. Je l’ai gardé sous contrôle mais avec les deux matches d’hier, ça n’a pas aidé. Aujourd’hui, ça n’a pas été facile. Je ne pouvais pas servir aussi vite et de façon aussi précise que je le voulais. Ça a eu un impact sur tout le match. Lui a très bien servi. Je n’enlève rien à sa performance, il a superbement servi, très fort. Il a été solide du fond du court, il mérite son succès. La douleur est une combinaison des deux facteurs. D’abord ne pas avoir joué pendant presque trois mois, puis avoir repris ici, avec ces conditions: des balles très lourdes et lentes. Quand vous les utilisez un peu trop, elles s’arrêtent sur le court, et alors il faut générer beaucoup d’action avec le poignet pour leur donner de la vitesse. C’est pour ça que j’ai souffert en jouant ici depuis quelques jours. Et puis il y a les deux matches joués hier soir, dans l’excitation du moment. J’ai très bien joué, je me sentais très en forme sur le court. Mais le fait d’avoir manqué de matches avant s’est fait sentir aujourd’hui."
Deux tournois pour se chauffer avant les choses sérieuses
L’ancien numéro 1 mondial, non-vacciné contre le Covid-19, a été privé de tournée américaine et donc de l’US Open. Djokovic est attendu à Tel Aviv cette semaine (26 sept. - 2 oct.), un tournoi ATP 250 qui constitue une première occasion de monter en puissance. Pour son entrée en lice, il défiera le vainqueur du match entre le Brésilien Tiago Monteiro et l’Espagnol Pablo Andujar. Nole se rendra ensuite à Astana, pour y disputer un ATP 500 qui figure lui aussi à son programme pour la première fois.
Le Rolex Paris Masters (31 oct. - 6 nov.), où il a un titre à défendre, ne sera alors plus très loin, avant le Masters de Turin pour lequel il n’est pas encore officiellement qualifié. Seuls Rafael Nadal et Carlos Alcaraz sont pour l’instant assurés d’en être, tandis que Casper Ruud, Stefanos Tsitsipas et Daniil Medvedev sont bien placés. Djokovic est actuellement 15e à la Race. Cependant, le Serbe a remporté Wimbledon cette année, ce qui le rend éligible à la règle du vainqueur de Grand Chelem. Si le vainqueur d’un Majeur de l'année en cours est positionné entre la huitième et la vingtième place dans la course, il se qualifie en tant que huitième prétendant, d'après la règle édictée par l'ATP.