
Simon : « C’est dur pour moi en ce moment »

C'est avec un manque de confiance certain que Gilles Simon s'apprête à attaquer les Internationaux de France de Roland-Garros - -
Sachant que vous n’avez gagné qu’un seul match à Roland Garros, qu’est ce qui vous permet d’espérer aujourd’hui ?
Le fait que je ne puisse pas faire moins bien. (rires). Plus sérieusement, à chaque match j’aurais peut-être ma chance pour gagner. Il va falloir que je donne le maximum pour essayer de m’imposer.
Vous restez sur quatre défaites de rang. Comment expliquez-vous cette mauvaise passe ?
Le tennis, c’est difficile. Déjà quand tout va bien, on gagner rarement 6-2, 6-1. C’est souvent des victoires accrochées. Donc quand ça va moins bien c’est logique que ça puisse basculer dans l’autre sens. Il faut juste que ça ne dure pas éternellement et il faut essayer de regagner le plus vite possible pour enrayer ça.
Est-ce une question de motivation ?
Non, la motivation est là, sinon je n’irais pas sur le court. Ce qui est dur c’est le niveau général qui fait que dans un bon jour ça passe et dans un moins bon jour c’est plus difficile. Tout le monde joue bien et tous les joueurs sont durs à battre.
Comment appréhendez-vous ce premier tour face à l’Américain Wayne Odesnik ?
Je m’attends à un match très difficile. Ça sera très important et quasiment décisif pour moi. Il faut vraiment que j’arrive à me conditionner et à faire le maximum pour passer quoi qu’il arrive.
Le fait d’être n°1 français à Roland Garros vous met-il plus de pression ?
Non, je ne pense pas. Je sais que j’arrive avec quatre défaites de suite au compteur. C’est dur pour moi en ce moment, donc je sais que demain aussi ça va être dur. Mais ce n’est pas le fait d’arriver en tant que n°7 mondial qui me rajoutera de la pression.