Moutet s'en prend au père de Tsitsipas en plein match

Excédé par le père de Stefanos Tsitsipas durant une confrontation avec le Grec ce dimanche à l'UTS, le Français Corentin Moutet a explosé de colère sur le court.

Grosse ambiance sur les courts ce dimanche à l'UTS, le tournoi lancé par Patrick Mouratoglou. La victoire de Stefanos Tsitsipas sur Corentin Moutet à la mort subite (10-16, 11-13, 15-11, 19-5, 3-1), la septième en huit matchs pour le Grec, a été marquée par une grosse colère du Français.

Corentin Moutet a vivement critiqué le père de son adversaire, Apostolos Tsitsipas, qui ne se gênait pas selon lui pour lancer des consignes à son fils en plein match. Pas vraiment dans les règles et pas du goût du Français, qui a d'abord tenté d'avertir le père pour ensuite s'engueuler avec le fils. Devant un arbitre incrédule.

"Regarde-moi quand je te parle!"

"(à Apostolos Tsitsipas) Eh regarde-moi quand je te parle! (à l'arbitre) Il parle et c'est interdit! Je m'en fiche, c'est juste... pas fair-play! (à Stefanos Tsitsipas) C'est l'UTS, il ne devrait pas parler. Tu n'es pas d'accord avec moi, tu trouves ça normal? Evidemment, c'est parce que c'est ton père! Mon coach ne parle pas, il respecte!", s'agace-t-il dans la quatrième manche. 

"J'ai déjà eu ce genre d'expériences par le passé. Je ne veux pas en dire plus mais je ne vois pas où est le problème. Mon père essaie de m'encourager avant le service, ce n'est pas vraiment une interruption. Je ne vois pas en quoi c'est un problème à ce point-là", réagit Stefanos Tsitsipas sur le banc, au micro entre deux échanges. 

"Il me dérange, il parle pendant que je sers"

Le discours n'était évidemment pas le même sur le banc du Français. "Je ne parle pas de Stefanos, c'est un bon gars. Mais son père est stupide, tout le monde le pense, explique Corentin Moutet. Il me dérange, il parle pendant que je sers, tout le temps. Ça me saoule, il faut le dire, c'est irrespectueux. Je suis respectueux avec tout le monde et lui s'en fiche, il ne pense qu'à lui." En attendant, c'est bien le Grec qui s'est imposé. Pour la plus grande joie de son père.

A.Bo