Monfils : « Je me suis étonné »

Finaliste malheureux à Bercy, Gaël Monfils espère que cette défaite face à Novak Djokovic ce dimanche (6-2, 5-7, 7-6) lui servira dans les années à venir.

Que vous a-t-il manqué pour vous imposer ?
Ce n’est pas passé loin. Ça se joue à un tie-break. Mais j’apprends. J’ai beaucoup appris cette semaine et sur ce match. J’espère que ça me servira. Novak a bien débuté le match. Mentalement, j’ai fait preuve de courage, d’envie. J’ai réussi à renverser la vapeur. Je suis revenu dans le match. Et dans le tie-break, Novak a plus tenté. Il a eu plus de réussite. Bravo à lui.

Le public semble vous avoir porté…
L’ambiance m’a beaucoup aidé. A 2-6 et 0-3, c’était mal barré. Je me suis étonné. Le public a cru en moi. Mais je dois aussi beaucoup à mon équipe, à mon entraîneur. J’ai le sentiment que j’ai trouvé les bonnes personnes autour de moi.

« Ce n’est pas dégueulasse de finir treize »

Quel bilan tirez-vous de cette saison 2009 ?
J’ai un peu de mal à me prononcer. J’ai commencé aux alentours de la quinzième place. Je finis à la treizième. Je trouve ça un peu plat. J’aurais aimé finir dans les dix. Je commence bien la saison. Puis j’ai eu quelques pépins physiques et moraux. J’ai raté pas mal de grands tournois et un Grand Chelem (Wimbledon, ndlr). Les points manquent à la banque. En même temps, je finis bien ma saison. Cette année est un peu mitigée. Je dirais même normale. Pour faire une bonne saison, il faudrait que je finisse dans les dix premiers avec un peu plus de titres.

Il ne vous manque que la régularité…
Moi je me trouve régulier. On peut dire ce qu’on veut : je finis treize. Il faudrait que je fasse une saison pleine. Je me suis toujours blessé. Il manque toujours quelques Grands chelems et des Masters 1000. Et sur ces tournois, je ne marque pas de points. Ça me fait plein de zéros. Ce n’est pas dégueulasse de finir treize, avec quelques zéro dans son parcours.

Eric Salliot