Masters : Djokovic met la cerise sur sa saison

Dominateur tout au long de l’année, Novak Djokovic a confirmé sa mainmise sur le tennis mondial en remportant ce dimanche à Londres la finale du Masters contre Roger Federer (6-3, 6-4). A 28 ans, le numéro 1 mondial serbe domine la concurrence de la tête et des épaules. Et ça va peut-être encore durer.

L’anecdote raconte une passation de pouvoir. Ce dimanche, pour la première fois de sa carrière, Novak Djokovic est à égalité de victoires dans ses confrontations avec Roger Federer (22 chacun) et Rafael Nadal (23). Le symbole d’une planète petite balle jaune qui tourne désormais autour de son astre serbe. Vainqueur de Federer ce dimanche à Londres en finale du Masters (6-3, 6-4), « Djoko » a mis la cerise sur le gâteau d’une saison qui redéfinit l’emploi des superlatifs. La plus belle de sa carrière.

Le Novak 2015 ? Un très grand cru. Accrochez-vous. Trois sacres en Grand Chelem (Australie, Wimbledon, US Open), une finale à Roland-Garros, six titres en Masters 1000 (record) et un total de onze tournois gagnés. Numéro un mondial de très loin, l’homme qui reste sur 15 finales consécutives a dominé la concurrence comme peut-être aucun autre dans l’histoire. Son bilan sur la saison affiche 82 victoires, dont 31 contre des membres du Top 10 (autre record). A 28 ans, Novak est bien le patron. Incontesté et incontestable.

Il égale Lendl et Sampras au Masters

En remportant son quatrième Masters de suite (encore un record), le cinquième en tout avec celui de 2008, le Serbe façonne également un peu plus sa légende en égalant Ivan Lendl et Pete Sampras au nombre de victoires dans ce tournoi. A une unité des six succès d’un certain Federer. Toujours invaincu en cinq finales de Masters (!), Djokovic n’aura pas tremblé face au Suisse.

Battu par ce dernier lors de la phase de poules, le Serbe n’aura pas réalisé le meilleur match de son année pour prendre sa revanche. Mais « Djoko » aura encore su mieux gérer les points décisifs et pousser son adversaire, déjà pas à l’aise en première balle, à multiplier les fautes directes (31). Sur ses six défaites en 2015, Novak en aura concédé trois contre Federer. Mais aucune dans leurs trois grands rendez-vous de l’année, les finales de Wimbledon, de l’US Open et du Masters. Cette année, il n’y avait rien à faire contre Djokovic. Pareil l’an prochain ?

A.H.