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La réponse de Federer à Tsitsipas, qui a critiqué les "privilèges" du Suisse avec les arbitres

Vainqueur ce dimanche du Masters 1000 de Miami après une finale à sens unique contre John Isner (6-4, 6-1), Roger Federer a profité de l'occasion pour répondre aux critiques de Stefanos Tsitsipas. Le Grec, fan du Suisse, regrette un traitement privilégié de son idole durant les matchs.

Tout juste sorti de sa victoire contre John Isner ce dimanche (6-4, 6-1) en finale du Masters 1000 de Miami, Roger Federer a récusé l'idée, développée par Stefanos Tsitsipas, selon laquelle il bénéficierait, comme Novak Djokovic et Rafael Nadal, d'un traitement de faveur de la part des arbitres.

"Je ne vois pas en quoi je bénéficierais d'un traitement de faveur, a déclaré le Suisse devant la presse. Quand je reçois des avertissements, comme cela m'est arrivé récemment, c'est normal. Les arbitres doivent prendre ce genre de décision en réponse à ce qui se passe sur le terrain et je pense vraiment que c'est ce qu'ils font."

"Les arbitres tentent de les protéger"

Sur Twitter, le jeune Grec répondait aux questions des internautes. Et déplorait que "les joueurs qui ont des bons résultats depuis plusieurs années, [soient] plus respectés dans le monde du tennis et [aient] des privilèges sur l'application du règlement et les décisions des arbitres".

"C'est ce que j'ai ressenti quand j'ai affronté ces joueurs et je trouve cela injuste, a ajouté le numéro 10 mondial. Roger Federer sera toujours mon joueur préféré, quoi qu'il arrive, je ne veux pas le mêler à ça, ce n'est pas de sa faute ou quelque chose qu'il recherche, mais les arbitres tentent de les protéger plus qu'ils ne sont supposés le faire, c'est tout ce que je dis."

Une question d'habitude?

Durant la finale du double du Masters 1000 de Miami samedi, qu'il a perdue associé au Néerlandais Wesley Koolhof face aux Américains Bob et Mike Bryan, Tsitsipas avait accusé l'arbitre de favoriser ses adversaires, comme "tu le fais avec Roger et les autres". Federer a fait part de sa déception: "Je suis désolé que Stefanos pense ça", a-t-il déclaré.

Il a toutefois reconnu que les meilleurs joueurs et arbitres se connaissaient depuis longtemps. "Comme on se connaît très bien, je pense que c'est plus facile pour un arbitre d'être confronté à un grand joueur, les arbitres savent comment il se comporte, comme il réagit, quand il tente de faire quelque chose de stupide ou quand il se comporte normalement. Mais il n'y a pas de traitement de faveur", a conclu le joueur aux 20 titres du Grand Chelem.

En novembre dernier, dans les Grandes Gueules du Sport, notre consultant Julien Benneteau évoquait lui quelques privilèges en faveur du Suisse, notamment en ce qui concerne le calendrier et la programmation. 

La rédaction avec AFP