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« J’ai paniqué »

Richard Gasquet n'a rien pu faire contre Ferrer

Richard Gasquet n'a rien pu faire contre Ferrer - -

Battu sèchement par David Ferrer (6-1, 6-1), Richard Gasquet ne disputera pas les demi-finales du Masters à Shanghaï.

Richard, que s’est-il passé ?
Il m’est très difficile de m’exprimer après cette défaite. Je peux simplement dire que j’ai mal joué. Ferrer a été incroyable. Il a un coup droit exceptionnel, il court partout. C’est pour moi le joueur le plus dur à rencontrer aujourd’hui. J’aurais largement préféré jouer contre Federer ou Nadal. Ils me posent moins de problèmes que Ferrer. A mon avis, il peut gagner ce Masters. De mon côté, j’ai mal servi, j’avais peut-être un peu trop de pression. Même en étant à 100%, ça aurait été très difficile.

Vous vous sentiez impuissant ?
Même si je fais le break d’entrée, je commence très mal ce match. En voyant les jeux défilés, je perds peu à peu ma confiance. Je dois travailler là-dessus. C’est dur de prendre un score aussi sec. J’étais un peu perdu sur le court. J’ai paniqué. Quand tu sens que tu ne joues pas bien et que ton adversaire est en réussite, tu passes un mauvais moment.

Eric Deblicker a dit que vous étiez honteux dans les vestiaires.
Non, je ne vais pas aller jusque là. J’étais sur le court en train de disputer un match du Masters. Je pense qu’il y a de nombreux joueurs qui auraient faire encore moins bien aujourd’hui. Par contre, c’est vrai que je suis un peu peiné de perdre aussi sèchement. Je m’étais mis un peu la pression, j’avais envie de réaliser un beau match. Mais Ferrer me pose énormément de problèmes.

Quel bilan tirez-vous de ce Masters ?
Ce n’est jamais facile après une défaite de dire que tu es satisfait de ton tournoi. Mais c’est le cas. J’ai battu Djokovic et je ne suis pas passé très loin contre Nadal. C’était une très belle expérience de jouer ce Masters. Ca va me faire beaucoup de bien pour l’année prochaine. En terminant 8e mondial, je peux dire que je viens de vivre une très belle année. Je ne me fixe pas de limite pour la suite. J’ai confiance en moi.

La rédaction - Eric Salliot