Grosjean : « L’envie est revenue »

Un mois après l’US Open, Sébastien Grosjean a effectué un retour gagnant en s’imposant à Metz face à l’Autrichien Marach.

Sébastien, il vous aura fallu un set pour rentrer dans ce tournoi de Metz (victoire face à l’Autrichien Marach, 3-6, 6-1, 6-3)…
Ce n’était pas évident. Cela faisait un mois que je n’avais pas joué en tournoi. Il a fallu retrouver le rythme d’un match officiel. Marach n’avait rien à perdre. Il a effectué un bon début de match. J’étais de mon côté un peu lent. Finalement, au fil des jeux, mon jeu s’est mis en place. Cela m’a permis de gagner le deuxième et le troisième set assez facilement.

Pourquoi avoir attendu un mois pour retourner sur le circuit ?
C’est le programme que j’avais mis en place avec Bernard Fritz. Il était prévu que je prenne un peu de repos avant de retourner à l’entraînement. Bernard est venu une dizaine de jours à Boca Raton. Alain Quintallet, mon préparateur physique, était également là. Désormais, j’enchaîne quatre tournois jusqu’à la fin de la saison : Metz, Moscou, un tournoi à 125 000 dollars à la place du Masters Series de Madrid où je suis obligé de jouer les qualifications et je termine par Bercy.

Y-a-t-il un effet Bernard Fritz ?
Il m’a redonné l’envie de jouer et de travailler à l’entraînement. J’ai vraiment le désir de travailler avec lui. Bernard est la personne qui me connaît le mieux. C’est lui qui m’a formé. Même si j’ai perdu à l’US Open au 3e tour contre Tommy Haas, j’étais content de mon niveau de jeu. J’avais de bonnes sensations, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas senti comme ça sur un court. Ca a été un tournoi très positif. Maintenant, j’espère reproduire en salle ce que j’ai réalisé à New York.

Il y a six mois, auriez-vous trouvé les ressources pour remonter un handicap de deux sets, comme vous l’avez fait face à Tommy Haas ?
Je ne sais pas si j’en aurais été capable. Tout ce que je sais, c’est que je me suis battu jusqu’au bout. Je n’ai rien voulu lâcher, j’ai continué à être agressif. Je suis très content de ma réaction. Je dois m’en servir pour cette fin de saison.

Vous rencontrez au 2e tour Koubek. Qu’en pensez-vous ?
Ca fait longtemps que je n’ai pas joué contre lui (Sébastien a remporté les quatre dernières confrontations. La dernière remonte à 2003). Je sais que c’est un joueur qui aime bien le combat, qui frappe très bien du fond du court avec un super revers à deux mains. Il faut que je prenne le jeu à mon compte pour le faire déjouer.

La rédaction - Ludovic Languet