Gasquet, « l’effet Noah »

Richard Gasquet, toujours en course aux Masters de Shanghai, a déclaré qu’il devait beaucoup aux conseils de Yannick Noah.

« C’est vrai que Yannick (Noah) est important ! », a déclaré hier le n°1 français, qui jouera demain sa place en demi-finale du Masters de Shanghai, contre l’espagnol David Ferrer.

« Je l’écoute beaucoup, quoi qu’il dise je l’écoute. […] Je sais que je suis capable de grande chose aujourd’hui, mais avoir toujours l’aide de quelqu’un d’aussi fort, d’aussi positif, c’est très important… », ajoute le Biterrois. (voir l'extrait sonore ci-contre)

Les deux hommes sont en contact régulier depuis 2 mois. A la mi-septembre, le dernier vainqueur français d’un tournoi du Grand Chelem (Roland-Garros en 1983) confiait au Monde qu’il avait accepté d’ "aider" le jeune tennisman.
Ce serait sur les conseils du propre entraîneur de Gasquet, Eric Deblicker, que l’actuel n°1 français aurait fait appel au "Sorcier", après son forfait à l’US Open fin août.

Véritable "effet Noah" ou simple coïncidence, Richard Gasquet fait en tout cas des étincelles depuis le tournoi de Paris-Bercy. Lors de son parcours parisien, il élimine entre autre Tsonga (7-5, 7-6), James Blake (6-4, 6-4), et un concurrent direct à la course aux Masters, Andy Murray (6-3, 0-6, 6-4).
Et cette semaine, aux Masters de Shanghai, le Biterrois s’est incliné en opposant une bonne résistance face à Nadal. Hier, le Français a même remporté son match contre le n°3 mondial, Novak Djokovic, en deux sets 6-4, 6-2, alors qu’il ne l’avait jamais battu.
Gasquet affrontera demain un autre adversaire qu’il n’a jamais vaincu, David Ferrer, pour une place en demi-finale du Masters.

La rédaction