
Federer veut rester le maître

Roger Federer - -
Même s’il est entré à jamais dans la grande histoire du tennis mondial depuis bien longtemps, Roger Federer ne se lasse pas d’écrire de nouvelles pages de sa légende. Dans l’enceinte de l’O2 Arena de Londres ce samedi, le Suisse n’a pas manqué l’occasion de grossir un peu plus son livre des records. Opposé à David Ferrer, l’homme aux 16 titres en Grand Chelem n’a pourtant pas livré le meilleur match de sa carrière. Longtemps timoré dans la première manche, il a cependant réussi à serrer le jeu au moment opportun et à remporter le premier set (7-5). Suffisant pour mettre la tête sous l’eau à son adversaire espagnol et pour dérouler ensuite (6-3). « C'était un match difficile, confie-t-il. On a pu voir pourquoi David a battu Andy Murray et Novak Djokovic ici. »
Cette 12e victoire en autant de matchs face à Ferrer lui permet, en plus de remonter au 3e rang mondial, de devenir le 5e joueur de l’ère Open (depuis 1968) à se qualifier pour sa 100e finale. Le génie suisse a également l’occasion de devenir le premier tennisman à remporter un 6e Masters. « Ce sera un jour très spécial demain avec ma 100e finale et la possibilité de gagner mon 70e tournoi, avoue-t-il. Remporter un 6e Masters serait aussi un record. »
« Je suis un peu épuisé »
Opposé au vainqueur de la rencontre entre Jo-Wilfried Tsonga et Tomas Berdych (ce samedi à 21h), deux hommes qu’il a battus lors du derniers Masters 1000 de la saison, à Paris-Bercy, Federer partira donc avec la casquette de favori. Un statut qu’il assume totalement, même s’il concède commencer à puiser dans ses réserves physiques. « C'est bien d'avoir battu Tsonga et Berdych, souligne-t-il. C'est un avantage. Il y aura un fort enjeu en finale dimanche, et les émotions seront certainement fortes. Je suis un peu épuisé, alors je dois garder mon calme. » Histoire de conclure en beauté une année en demi-teinte.