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Federer : « Difficile à avaler »

Federer perd le sourire à Shanghaï

Federer perd le sourire à Shanghaï - -

Enorme surprise à Shanghaï. Pour ses grands débuts dans le Masters, Roger Federer s’est incliné face à Fernando Gonzalez.

Roger, dans quel état d’esprit êtes-vous après cette défaite face à Fernando Gonzalez (3-6, 7-6, 7-5) ?
Le résultat final est dur. C’est d’autant plus difficile à avaler que j’estime avoir réalisé un bon match. J’ai joué comme il le fallait. Je l’ai forcé à tenter des coups gagnants dans les moments importants mais il les a réussis. C’est vraiment dommage. Le seul point positif de cette partie concerne mon jeu. Pour la prochaine rencontre, je sais où j’en suis. Après, c’est vrai que je ne me suis jamais retrouvé dans cette situation au Masters.

Dans le deuxième jeu de la dernière manche, vous n’arrivez pas à convertir plusieurs balles de break. Est-ce le tournant du match ?
Non, ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Quand tu mènes 0-40, tu te dis que le jeu est bien engagé. Mais je me doutais qu’il allait bien servir sur au moins un point. C’est ce qu’il a su faire. J’espérais ensuite avoir une chance mais il a bien joué le coup. C’est dommage… Malheureusement, je dois dire qu’il mérite cette victoire.

Comment allez-vous aborder la prochaine rencontre face à Davydenko ?
Je suis content d’avoir un jour de break demain. Ca me laisse le temps pour digérer cette défaite. Je vais pouvoir ainsi me préparer. Désormais, je dois gagner les deux prochains matchs. C’est un gros challenge à relever. Je m’en réjouis à l’avance. Je n’ai pas eu l’occasion par le passé de vivre ce genre de situation.

Fernando Gonzalez est le sixième joueur à vous battre cette année. Etes-vous perturbé par cette statistique ?
Non, pas vraiment. Les matchs perdus cette année ont été très serrés. J’ai eu la possibilité de l’emporter mais à chaque fois, mon adversaire a très bien joué. On l’a encore vu aujourd’hui. Ca ne s’est joué à rien. Heureusement, ce n’est pas arrivé dans les tournois du Grand Chelem. Finalement, le plus important, c’est que j’ai réussi à en remporter trois cette année.

La rédaction - Eric Salliot