Encore une année Federer

Trois titres du Grand Chelem cette année pour le Suisse (Open d’Australie, Wimbledon, US Open), le Masters. Encore une fois Federer n’aura laissé que des miettes à ses adversaires cette saison.

Federer termine l’année comme il l’a commencé, c’est-à-dire sur une victoire. Tout avait commencé en janvier à l’Open d’Australie et tout s’est terminé à Shangai aujourd’hui face à David Ferrer pour une finale du Masters pliée en trois sets. Cette année Roger Federer s’est encore rapproché des records du tennis. Avec trois nouveaux titres du Grand Chelem, le Suisse compte 12 trophées majeurs à son palmarès. Il n’est plus qu’à deux unités du record de Pete Sampras. Un record qu’il pourrait battre en 2008 s’il conservait la même dynamique que les années précédentes avec trois titres à chaque fois. Même s’il n’a toujours pas gagné Roland-Garros, Federer a rejoint la finale du tournoi parisien où il a encore chuté face à son rival numéro un Rafael Nadal, Federer a réussi pour la première fois de sa carrière à battre l’Espagnol sur terre battue. C’était à Hambourg. En remportant son cinquième tournoi de Wimbledon consécutif, Federer a rejoint dans l’histoire du tennis le suédois Bjorn Borg. Il a aussi gagné son quatrième trophée de l’US Open consécutif et un quatrième Masters.

Autre record, il a terminé l’année avec un nombre hallucinant de seulement neuf défaites. Et pour souligner encore l’année exceptionnelle du Bâlois, il a dépassé la barre symbolique des huit millions de dollars de gains en 2007. Avec le roi Federer, le circuit ATP ressemble de plus en plus à une monarchie absolue.

« Ce n’est jamais facile de toujours enchaîner un tournoi après l’autre. J’avais commencé cette année avec la victoire en Australie sans perdre un set. Et là je perds contre Gonzalez le premier jour et après je ne perds plus de set contre les meilleurs du monde. C’est une année formidable avec un titre à Wimbledon, une victoire à l’US Open, et ma première victoire contre Nadal sur terre battue à Hambourg. C’est vraiment une année très spéciale même si quelquefois j’ai perdu tôt comme à Indian Wells, Miami, Indianapolis, Rome ou encore Paris. Mais encore une fois j’ai joué tous les Masters Series, tous les Grands Chelem. Je me réjouis énormément pour l’année olympique 2008.»

La rédaction