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Yoka : "A fond sur la médaille d’or olympique !"

Tony Yoka

Tony Yoka - AFP

Le boxeur Tony Yoka, sacré champion du monde amateur des super-lourds le 15 octobre dernier à Doha, était l’invité du Super Moscato Show sur RMC. Il a évoqué les Jeux Olympiques et son désir de revenir de Rio avec la médaille d’or.

Tony Yoka, avec votre titre de champion du monde amateur, vous êtes qualifié pour les JO. Vous êtes donc en vacances ?

On va dire que j’ai deux, trois semaines de « vacances » parce que j’enchaîne pas mal de médias. Ce n’est pas de la boxe mais je ne dors pas beaucoup (rires). Après, c’est tout droit direction Rio. A fond sur la médaille d’or olympique !

Allez-vous disputer quelques compétitions ?

Oui, on doit tout mettre au clair avec mes coaches et la Fédération pour voir ce qui est le mieux pour moi à dix mois des Jeux. J’ai vraiment le temps de les préparer.

En France, il n’y avait eu que deux champions du monde amateurs avant vous…

(Il coupe) Il ne faut plus dire « boxe amateur ». C’est la boxe olympique. Amateur, ça fait trop… amateur. On va nous prendre pour des rigolos après.

Vous avez battu tous les boxeurs qui vous dominaient avant…

Je sens que j’ai franchi un palier depuis un ou deux ans. J’ai pris huit kilos de muscles. Cette année, avant d’aller aux championnats du monde, je n’étais pas blessé, je m’étais super bien préparé. Je savais que c’était mon année, même si je ne l’ai pas dit parce que je suis un peu superstitieux.

Qu’aimeriez-vous faire après les Jeux ?

Je ne sais pas encore. Il y a des gens qui montrent un intérêt pour moi. Les Klitschko ont pris mon numéro. Je sais qu’ils me suivront jusqu’aux Jeux Olympiques car il y a beaucoup de promoteurs là-bas. Mais il faut se projeter à court terme. C’est d’abord les JO. On pensera à l’avenir après.

En boxe amateur, il y a souvent des problèmes d’arbitrage…

C’est présent. Notre ami Alexis (Vastine), qu’on a perdu en début d’année, en a été victime aux Jeux Olympiques. Mais si tu vas aux Jeux en disant que tu vas te faire voler, il ne faut pas y aller.

Vous évoquez la mémoire d’Alexis Vastine. Son souvenir sera-t-il présent au sein de l’équipe de France de boxe ?

Forcément. Alexis, c’est l’image des Jeux de Pékin et de Londres. On se souvient l’avoir vu pleurer sur le ring parce qu’il s’était fait voler. Aux Jeux Olympiques, on aura une très forte pensée pour lui.

la rédaction avec le Super Moscato Show