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MMA: La Fédération Française de Boxe passe à l’action

La discipline va se structurer sous l'égide de la fédération française de boxe, comme décidé par le ministère des sports.

Ce jeudi 17 avril se sont tenues les assises du MMA sous forme de visioconférence. Le moment choisi par la Fédération Française de Boxe pour présenter la structure de cette discipline. Règles techniques de sécurité, grades, formations ou encore l’organisation des compétitions. Le résultat de deux mois intenses de travail.

Le Ministère des Sports en avait fait un vœu pieux. Le voici exaucé. La Fédération Française de Boxe, chargée d’encadrer la structuration et l’émancipation du MMA, a donc dévoilé ce jeudi ses avancées. Un premier contact avec tous les acteurs de la discipline pour évoquer les quatre grands thèmes qui composent cette discipline.

"Hausser le niveau par la masse d’adhérents"

Pour se développer rapidement en France, le MMA veut d’ores et déjà se construire des fondations solides. Pour cela, Lionel Brézéphin (Conseiller technique national) assure que des modules de formation pour tout public seront mis en place dans les mois à venir. "La priorité sera mise sur les éducateurs pour valider les acquis. Mais notre licence permettra très vite aux jeunes de passer des grades et de participer à des stages ou des compétitions". Autre proposition mise sur la table, la possibilité de très vite développer une pratique universitaire de la discipline. "Après tout cela nous pourrons créer une vraie communauté MMA. Nous pourrons hausser le niveau par la masse d’adhérents", ajoute Lionel Brézéphin. Un principe simple et ambitieux prenant aussi en compte la sécurité des licenciés. Le tout avec 7 grades pour cette discipline: du blanc jusqu’au noir de la même façon qu’au judo.

Distinguer les néo-pratiquants et les pratiquants expérimentés

Même si le règlement n’est pas encore fixé, un cadre existe déjà. En compétition, les pratiquants seront répartis en quatre classes: professionnel, promotionnel, amateur classe A et classe B. Cette dernière catégorie restera la seule où les frappes au sol sont interdites. Pour Johny Frachey, référent, cette organisation assure "un parcours compétitif cohérent mais avant tout sécuritaire". Le statut professionnel sera lui soumit avec un examen médical (attention particulière sur les commotions), une validation technique et un certificat sur l’environnement professionnel. Une formation d’arbitrage devrait elle aussi être proposée. Pour les amateurs, la prudence reste évidemment de mise. Aucun coup de genou à la tête ou tout simplement de jambes en torsions ne seront tolérés. "Nous souhaitons aussi mettre l’accent sur la sécurité de la pratique en prenant en compte l’âge et le niveau de chacun", termine Lionel Brézéphin.

Des groupes de travail régionaux

Des entraîneurs, officiels ou encore organisateurs ont profité de cet échange pour déposer leur candidature en vue d’intégrer des groupes de travail régionaux. Ils plancheront tous sur la pédagogie de ce sport mais aussi le volet règlementaire. La composition de ces groupes reste l’occasion rêvée pour le MMA d’identifier ses acteurs principaux. Leurs propositions seront toujours traitées par les référents techniques avant qu’elles ne soient finalement appliquées au règlement en vigueur. La formation du personnel reste pour l’instant maintenue au mois de juillet. La prise de licences sera elle bien opérationnelle pour la rentrée.

AP