Boxe: "Personne n'a peur de toi", Tronché provoque Yoka avant un possible combat

Juste après la victoire express de Tony Yoka contre Johann Duhaupas, à La Défense Arena, Raphaël Tronché s'est invité sur le ring pour provoquer le champion olympique avant un potentiel futur combat. Et il n'a pas mâché ses mots.

Cette provocation a duré plus longtemps que le combat entre Tony Yoka et Johann Duhaupas. C'est justement après cette victoire expédiée par le champion olympique en seulement 78 secondes, vendredi, que Raphaël Tronché est monté sur le ring de La Défense Arena pour faire le show et s'adresser frontalement à la vedette du soir: "Tu ne m'as jamais vu, maintenant tu me sens et tu vois qui t'as en face de toi. Je ne suis pas Johann, moi".

En lui proposant de combattre, Raphaël Tronché est surtout venu confirmer toute son inimitié à l'égard de Tony Yoka. Une discorde qu'il alimente depuis plusieurs mois à travers les médias. "Personne sur ce ring ici n'a peur de toi, lui a-t-il lancé en le pointant littéralement du doigt. Sur WhatsApp, tu as dis des choses qui n'ont rien à voir avec le sport. Tu m'as envoyé des messages où tu m'as insulté. Je ne t'ai jamais insulté. Ici, personne n'a peur de toi".

"Moi, je ne rigole pas avec toi"

"Raphaël Tronché est présent ici. Si tu veux mettre en oeuvre ce que tu as mis sur WhatsApp, tu peux le faire. Ce combat, si tu veux le faire, on le fait et tu finis en croix", a poursuivi Raphaël Tronché, manifestement impatient d'en découdre.

Une provocation à laquelle Tony Yoka a simplement répondu en mimant des bisous. "Fais tes bisous! Fais! Moi, je ne rigole pas avec toi. Je suis venu pour toi", a répliqué Raphaël Tronché.

Avant cette intervention, Tony Yoka, qui espère encore combattre "deux fois d'ici la fin de l'année" avait gardé la porte ouverte à un combat face à Raphaël Tronché: "Ce serait cool, c'est sûr. Maintenant on va voir comment ça s'organise, si les deux parties sont d'accord. Je ne parlerai pas avant d'avoir signé les papiers, parce que je sais que ça peut parler beaucoup pour rien".

JA