
Théaux : « Vraiment content que les JO se rapprochent »

Adrien Théaux - -
Adrien Théaux, quelle est votre réaction après cette 4e place à Kitzbühel ?
Je suis bien partagé. Je suis très content parce qu’une quatrième place, ça reste énorme, surtout à Kitzbühel. Après, j’ai eu la chance de toucher le podium une fois ici (3e en 2011, ndlr). Ça reste un moment magique. Je vais aller à la cérémonie ce soir (samedi), mais je serai juste à côté du podium, donc c’est bien frustrant. C’est le jeu. Je suis quand même très content de ma course, je fais un super haut. Je fais quelques fautes en bas car il me manquait un peu les jambes. Mais ça reste une super performance, alors que j’étais malade il y a deux jours.
Allez-vous vous aligner sur le super-combiné aux JO ?
Bien sûr. On s’est un peu plus entraîné en slalom cet été. J’ai eu moins de bobos et j’ai donc pu en faire un peu plus. Après, on n’en fait jamais assez, mais ça s’est vraiment bien passé à l’entraînement. Je reste confiant et je compte bien faire le super-combiné à Sotchi. Aux Jeux, je serai sur trois courses, donc trois chances de médaille.
Les Jeux de Sotchi se rapprochent à grands pas. Sentez-vous la pression monter ?
Oui. On pense aux Jeux depuis un moment. Tant mieux, c’est chouette. Participer aux Jeux, c’est un super moment dans une carrière. On est vraiment très content que ça se rapproche. Ça va plutôt bien pour tout le monde en ce moment, donc c’est sympa.
Pensez-vous qu'avec vos résultats de ce début de saison, vous avez de bonnes chances de médaille à Sotchi ?
Je ne sais pas, car ça serait un peu prétentieux de dire ça. Je me sens vraiment bien en ce moment. Le but était de sortir de ce mois de janvier avec de la fraîcheur. Pour le moment, je suis pas mal physiquement. Le ski est là, le physique aussi. C’est plutôt une bonne nouvelle. Après les Jeux, ça reste une course d’un jour. Il y a beaucoup de chose qui rentrent en jeu. Mais pour le moment, le principal est là.
Sur l'étape préolympique de Sotchi, vous aviez pris la deuxième place de la descente. Est-ce un avantage de connaître cette piste ?
On n’y est allé qu’une seule fois, il y a deux ans. J’avais terminé deuxième de la descente. C’est une course que j’apprécie beaucoup. Après, ça ne fait pas tout, mais ça donne un peu plus de confiance. Je me rappelle de toutes les courbes et de toutes mes sensations sur cette piste. De temps en temps, j’y repense un peu. Le tracé sera sensiblement le même, donc ça vaut le coup de savoir où on met les pieds. Mais il y a encore des courses avant les Jeux et il faut rester concentré.
Si vous êtes déjà sûr d'être sélectionné pour Sotchi, il reste encore neuf billets à décrocher. Et les Bleus pourraient même partir avec cinq descendeurs, alors qu'il n'y a que quatre places
C’est possible. Je ne suis pas sélectionneur. Ça dépend du nombre de places. Si on avait le choix, comme les Autrichiens, on pourrait faire un peu ce qu’on veut. Mais c’est plus compliqué. Mais quatre descendeurs, c’est déjà pas mal, car ça n’était pas prévu qu’on en ait autant. Si on peut partir à cinq, ça serait très bien et il y aurait une sélection là-bas. On verra bien comment ça se passe. Il reste une étape de Coupe du monde la semaine prochaine.
Serez-vous présent lors de la cérémonie d'ouverture, le 7 février ?
Oui, c’est sûr ! On sera tous derrière le drapeau et le porte-drapeau (Jason Lamy Chappuis, ndlr). Normalement, les descendeurs n’y ont pas le droit. Habituellement, la descente a lieu le lendemain de la cérémonie d’ouverture. Mais sur cette édition, elle se déroule deux jours après. On en a parlé entre nous et c’est certain qu’on ira à cette cérémonie d’ouverture. Ça fait partie des Jeux et il faut en profiter.